Les Pays-Bas en plein rêve : "On ne voulait pas perdre en quart"
Coupe DavisLes Néerlandais savourent sous le soleil andalou. Enfin, c'est sous le toit du Palais des sports José Maria Martin Carpena que Tallon Griekspoor a inscrit un second point historique vendredi soir face à l'Allemagne, offrant la toute première finale de Coupe Davis à son pays. Après avoir dominé l'Espagne de Rafael Nadal, la bande à Paul Haarhuis a refait le coup, et n'est plus qu'à un succès du titre. Ils ne seront pas favoris en finale, mais "l'objectif était de ne pas perdre en quarts de finale" rappelle le capitaine des Oranje. Contrat rempli.
Les Pays-Bas ont terrassé l'Allemagne vendredi soir
"Le format actuel semble bien nous convenir"
Mardi face à l'Espagne, les Pays-Bas se sont appuyés sur leur double irréprochable pour rallier les demies après deux échecs en 2022 et 2023. Face à l'Allemagne, Botic Van de Zandschulp et ses 10 balles de match, puis Tallon Griekspoor et sa "remontada" ont permis à leur pays de rêver. "La clé de tout est l'effort de l'équipe et notre confiance en nous. Notre objectif était de ne pas perdre en quart de finale pour la troisième année consécutive et nous y croyions, même si nous avons eu un tirage au sort très difficile avec l'Espagne" soufflait Paul Haarhuis après la qualification de son équipe.
"Les joueurs ont joué avec leur cœur et ils ont montré de quoi ils étaient capables. C'est aussi une question d'expérience, c'est la clé. Le format semble bien nous convenir, même si les deux matches de simple reposent beaucoup sur l'expérience, et Tallon et Botic n'étaient pas aussi bons il y a trois ans qu'ils le sont aujourd'hui. Nous sommes un très petit pays, disons que ce que nous réalisons n'a rien à voir avec l'Italie, par exemple, qui compte le numéro 1 mondial dans ses rangs. Pour nous, c'est un exploit bien plus grand que d'avoir l'opportunité de gagner la Coupe Davis." Dimanche, les Pays-Bas défieront l'Italie ou l'Australie.
"Je ne sais pas si j'en ai rêvé..."
Pour le dernier tournoi de sa carrière, Wesley Koolhof se régale, et il y a de quoi. Un succès en double face à Carlos Alcaraz et Marcel Granollers, deux anciens n°1 mondiaux du simple pour l'un, et du double pour l'autre, puis ce succès 2-0 contre l'Allemagne. "Je ne sais pas si j'en ai rêvé, peut-être l'ai-je imaginé, mais c'est certainement l'une des raisons pour lesquelles je voulais jouer au moins une année de plus, en particulier pour les Jeux olympiques et la Coupe Davis. Le sentiment actuel est incroyable, penser à jouer mon dernier match ici... ou peut-être que je l'ai déjà joué, je ne sais pas. Faire partie d'une telle équipe, c'est écrire l'histoire de notre pays."
Publié le par Antoine GUILLOU