Andrea Gaudenzi : "Le tennis survivrait à une sanction contre Sinner"
DopageJannik Sinner sera bientôt fixé sur son sort. Testé positif au clostébol en mars 2024, le numéro 1 mondial avait pu continuer à jouer avant d'être blanchi par un tribunal indépendant, affirmant que le Transalpin a été victime d’une contamination accidentelle via un spray utilisé par un membre de son staff médical. Une version acceptée par l’Agence internationale pour l’intégrité du tennis (ITIA), mais contestée par l’AMA fin septembre, qui réclame une suspension d’un à deux ans. Ce vendredi, le Tribunal Arbitral du Sport a enfin annoncé que l’audience aura lieu du 16 au 17 avril. Le suspense prendra fin dans quatre mois. Pour Andrea Gaudenzi, patron de l'ATP, "le tennis survivrait" à une sanction contre le roi de l'ATP.
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"Ce serait préjudiciable au sport, une vraie honte, mais le tennis survivrait"
"Je suis convaincu à 100 % qu'il n'y a pas eu de traitement de faveur", a-t-il déclaré à AAP. "Tout a été fait selon les règles ; l'existence de l'ITIA est ce qu'il y a de mieux pour notre sport, et un comité indépendant a été impliqué. Je l'ai appris deux jours avant que tout ne soit rendu public. Tout le monde peut voir que tout a été fait correctement. Ce serait préjudiciable au sport, une vraie honte, mais le tennis survivrait". Une suspension du numéro 1 mondial ferait tout de même tâche.
Publié le par Alexandre HERCHEUX