Après l'affaire de dopage, Jannik Sinner fait le ménage dans sa team

L'affaire de dopage entourant Jannik Sinner continue de faire parler depuis plusieurs jours. Le numéro 1 mondial avait été testé positif au stéroïde anabolisant Clostebol à deux reprises en mars dernier, mais a été blanchi. En effet, selon un tribunal indépendant, il y a une "absence de faute ou de négligence" de la part de l'Italien, car la substance interdite, présente en extrême faible quantité, provient d'un spray utilisé par son kiné blessé à un doigt. Sauf que les conséquences sont lourdes : la perte des points ATP gagnés à Indian Wells par le joueur, ainsi que son prize money de 350 000$. Ajoutons à cela l'image de Sinner qui est sérieusement dégradée, et donc, depuis ce vendredi, le départ de son kiné Giacomo Naldi et de son préparateur physique Umberto Ferrara, comme annonce le Corrierre dello Sport.

Une erreur qui se paye cash

Lors du Masters 1000 de Cincinnati déjà, les deux hommes n'avaient pas suivi Jannik Sinner. Un choix qui aurait pu être temporaire, mais qui est finalement bien définitif. Naldi est porté "responsable" de l'affaire de dopage dans laquelle se trouve aujourd'hui le vainqueur de l'Open d'Australie. L'Italien a donc préféré faire le ménage, malgré le manque de malveillance, tricherie, ou injustice de Naldi et Ferrara. La moindre erreur, volontaire ou non, se paie cash, et Sinner en a fait les frais.

Son coach actuel, Darren Cahill, avait pris la parole mardi soir. "La raison pour laquelle il a pu jouer après la courte interdiction provisoire est qu'ils se trouvaient à l'endroit même où l'incident s'est produit et qu'ils ont pu expliquer ce qui s'est passé avec le spray. Il n'aurait jamais fait quoi que ce soit intentionnellement. Il s'est retrouvé dans une situation malheureuse. La vérité a éclaté, il n'y a pas eu de faute, pas de négligence, et j'espère qu'il pourra mettre cela derrière lui et aller mieux." Mais ce qui dérange, c'est le manque de communication sur le sujet, révélé 5 mois après les faits, et la différence de traitement entre Sinner, n°1 mondial, et d'autres.