Tennis Actu: Actualités, matchs, direct, résultats...
+
A LA UNE

L'AMA a réagi et annoncé des changements dans les règles antidopage

Dopage
Mis à jour le par Adriel BEREBY

2024 a fait bouger les choses. Le tennis a été tâché par deux affaires de dopage entourant le n°1 mondial chez les messieurs, Jannik Sinner, puis la n°2 mondiale chez les dames, Iga Swiatek. L'Agence Mondiale Antidopage (AMA) a réagi. L'instance a réuni le Conseil de fondation à Riyad, en Arabie Saoudite, le 5 décembre, pour effectuer plusieurs changements qui seront mis à jour aux règlements à partir du 1er janvier 2027. Cette modification des règles aura pour but de mieux protéger ceux qui auraient ingéré des produits dopants "involontairement". C'est le directeur général de l'AMA, Olivier Niggli, qui avait évoqué la possibilité d'effectuer des changements dans la réglementation. C'est chose faite, mais concrètement, quels seront-ils ?

Les explications d'Iga Swiatek, suspendue 1 mois pour dopage

 

Un nouveau nom pour de nouvelles sanctions

À partir de janvier 2027, le terme de la "source de contamination" remplacera celui du "produit contaminé". Cette nouvelle formule utilisée est définie comme une "source imprévisible d'une substance interdite, incluant des cas comme l'ingestion d'un médicament non spécifié, des aliments ou boissons contaminés, ou des expositions indirectes via des tierces personnes ou leur environnement." 

Une autre mesure devrait être mise en place, celle d'un seuil minimal en dessous duquel une substance interdite ne donne pas lieu à une positivité. Les quantités minuscules retrouvées dans le corps de l'Italien et la Polonaise auraient donc sûrement été en dessous des valeurs minimales. De nombreux joueurs demandaient plus de clarté face aux règles et mesures antidopage. Seront-ils convaincus ?

 

Ce qui aurait changé pour Sinner 

L'entrée en vigueur aura lieu au 1er janvier 2027, ce qui ne concerne donc pas Sinner et Swiatek. Dans le cas du premier cité, cette modification du règlement aurait pu lui être bénéfique. La positivité au clostebol, liée à l'utilisation de trifodermine, n'est pas considérée comme provenant d'un "produit contaminé", mais d'une transmission accidentelle par son physiothérapeute. La nouvelle formule lui aurait donc offert une réduction de peine maximale de 50%, soit un an. Pour rappel, l'Italien devra comparaître devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) en 2025 à Lausanne. En revanche, les avocats du joueur transalpin pourront utiliser ces changements dans la défense de leur client devant le tribunal.

Publié le par Adriel BEREBY

Vous avez aimé cet article, partagez le ! 

A la Une