Swiatek ne craint pas un appel de l'AMA : "Il n'y a pas de raison"

Iga Swiatek va pouvoir remettre le tennis au centre de ses pensées. La numéro 2 mondiale avait été suspendue un mois après un contrôle positif à la trimétazidine (TMZ). Ce médicament, utilisé pour améliorer le flux sanguin, a été détecté en faible concentration dans un complément de mélatonine qu’elle consommait pour gérer son décalage horaire. L’Agence internationale pour l’intégrité du tennis (ITIA) a reconnu un faible degré de faute, retenant la thèse d’une contamination involontaire. La suspension, rétroactive au 22 septembre, a inclus une période déjà purgée pendant l’instruction. Les derniers jours ont été purgés début décembre. La Polonaise, qui a manqué plusieurs tournois et perdu sa place de numéro un mondiale, peut donc lancer sa saison 2025 avec cette "histoire" derrière elle. Normalement...

"J'avais peur que les gens me tournent le dos"

"La grande majorité des gens ont été très compréhensifs et ceux qui lisent les documents et analysent mon cas se rendent compte que je n'étais pas en faute et que je n'avais aucune influence sur ce qui s'est passé. Je suis très reconnaissante pour le soutien et l'affection que j'ai ressentis car ce n'était pas une période facile et j'avais peur que les gens me tournent le dos", a-t-elle reconnu en conférence de presse avant de débuter la United Cup lundi. 

"Je ne pense pas qu'il y ait de raison qu'ils fassent appel"

Interrogée sur la possibilité que l'Agence mondiale antidopage fasse appel, comme elle l'a fait dans l'affaire Jannik Sinner, la numéro deux mondiale a été directe. "Je ne pense pas qu'il y ait de raison qu'ils fassent appel. J'ai déjà été sanctionnée, j'ai manqué trois tournois majeurs et j'ai raté la place de numéro un. J'ai présenté toutes les preuves possibles de mon innocence et je pense qu'il n'y a plus rien à dire. Heureusement, j'ai pu trouver rapidement la source de la contamination, ce qui a permis de tout régler. C'était difficile mentalement, mais j'ai hâte de reprendre la compétition".