Tennis Actu: Actualités, matchs, direct, résultats...
+
A LA UNE

Tara Moore : "Comment a-t-elle été autorisée à jouer la BJK Cup ?"

Dopage
Mis à jour le par Paul MOUGIN

Jannik Sinner n'est plus la seule star de tennis ciblée par une affaire de dopage. Ce jeudi, il a été annoncé qu'Iga Swiatek, actuelle numéro 2 mondiale et quadruple lauréate de Roland-Garros, a été suspendue un mois après un contrôle positif à la trimétazidine (TMZ). Ce médicament, utilisé pour améliorer le flux sanguin, a été détecté en faible concentration dans un complément de mélatonine qu’elle consommait pour gérer son décalage horaire. L’Agence internationale pour l’intégrité du tennis (ITIA) a reconnu un faible degré de faute, retenant la thèse d’une contamination involontaire. Comme dans l'affaire avec l'Italien, cela fait jaser. Certains dénoncent une nouvelle fois un traitement de faveur.

Les explications d'Iga Swiatek après la révélation de dopage

 

Tara Moore se paie encore l'ITIA

En mai 2022, l'Agence internationale d'intégrité du tennis (ITIA) attestait que Tara Moore avait été testée positive aux substances interdites nandrolone et boldénone à la suite d'un test effectué lorsqu'elle participait au WTA 250 à Bogota, en Colombie. Mais 19 mois plus tard, en décembre 2023, un tribunal indépendant avait jugé que Moore n'était "pas en faute ou négligente", puisque la contamination aurait été déclenchée par la consommation de viande contaminée. Une suspension qui avait plongé la Britannique dans la galère. Alors voir Iga Swiatek s'en sortir avec une suspension d'un petit mois est difficile à encaisser. "J'ai pris 19 mois de congés car j'ai dû faire un  'changement dans mon équipe' aussi les gars," s'est-elle moquée, en faisant référence à l'excuse de Swiatek pour son forfait à la tournée asiatique, où elle était en fait suspendue. "N'oublions pas que ma suspension était également une contamination, et que 2 autres personnes ont également été testées positives, mais l'ITIA fait appel de mon cas. Pourquoi personne ne s'intéresse sérieusement à la corruption des organisations qui nous gouvernent ? (...) Les joueurs ont peur des institutions qui sont censées nous protéger !"

 

"Quelqu’un peut m’expliquer ?"

La suspension, rétroactive au 22 septembre, inclut une période déjà purgée pendant l’instruction. 22 jours plus exactement (8 jours restants). "Attendez... elle était donc censée être suspendue jusqu’au 4 décembre et pourtant elle a joué la BJK Cup... c’était (corrigez-moi si je me trompe) LA SEMAINE DERNIÈRE. COMMENT A-T-ELLE ÉTÉ AUTORISÉE À JOUER TOUT EN ÉTANT SUSPENDU ??? Quelqu’un peut-il m’expliquer," s'est agacée MooreSa collègue Eva Lys a tenu à prendre la défense de la Britannique. "Qu'en est-il des joueuses qui ont mangé de la viande contaminée en Amérique du Sud ? Pourquoi Tara Moore n'a-t-elle pas été suspendue un mois ? Je commence lentement à penser que tout le monde n'a pas droit à un traitement égal..."

 

"Je suppose que seules l'image des meilleurs joueurs comptent"

Il y a quelques mois, le cas Sinner n'était déjà pas passé pour Tara Moore. "Je suppose que seule l'image des meilleurs joueurs comptent. Je suppose que seule l'opinion du tribunal indépendant sur les meilleurs joueurs est considérée comme solide et juste. Pourtant, ils les remettent en question dans mon cas. Cela n'a aucun sens", avait-elle pesté. 

Publié le par Paul MOUGIN

Vous avez aimé cet article, partagez le ! 

A la Une