Forget: "Avec Moretton, c'était comme une paire qui ne colle pas"
FFTGuy Forget, ex-directeur de Roland-Garros et du Rolex Paris Masters, a quitté ses fonctions en décembre dernier alors qu'il dirigeait le Masters 1000 parisien depuis 2012 et le Grand Chelem Porte d'Auteuil depuis 2016. C'était avant tout le manque de communication avec le président de la FFT, Gilles Moretton, qui a conduit à son départ. Guy Forget revient à Roland-Garros comme consultant six mois après et a expliqué à nos confrères de L'Equipe qu'avec Gilles Moretton : "C'était comme une paire de double qui ne colle pas".
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"Un peu comme une paire de double qui ne colle pas"
L'ancien capitaine de Coupe Davis n'a pas pris de pincettes pour parler du président de la Fédération Française de Tennis : "Avec le recul, l'amertume que je conserve est de n'avoir eu aucun échange avec Gilles (Moretton). Zéro communication, presque dès son arrivée. Donc, d'une certaine manière, c'est logique que tout cela soit arrivé. Me concernant, c'est la raison de cette démission. Un peu comme une paire de double qui ne colle pas. Quand on a été forts en Coupe Davis, c'est qu'il y avait une vraie osmose entre les gars. Moi, j'aime fonctionner comme ça. Mais Gilles est une des très rares personnes du tennis français avec qui je n'ai pas parlé de sport. Et ce, dès le début. Je ne comprenais pas. Pourtant, je ne pense pas être un mauvais communicant. Mais, avec lui, il n'y a pas eu l'ombre du frémissement de ce genre de choses."
"J'ai senti qu'il n'y avait pas de confiance"
En décembre dernier, Guy Forget s'était déjà exprimé sur sa relation avec Gilles Moretton : "Gilles est quelqu'un de très carré, qui a une vision. Il est président, je ne le conteste pas, je sais qu'il est passionné, mais dès le début je lui ai fait part de mon étonnement. Après un mois et demi, on n'avait toujours pas eu d'échange, il ne m'avait jamais posé de question. Je ne comprenais pas. Alors que quand il a été élu, je l'ai félicité, je lui ai demandé quand on pouvait se voir pour discuter et je crois que le premier échange qu'on a eu c'était un mois et demi après son élection. C'est long. La communication n'a jamais existé avec lui. Et clairement, j'ai senti qu'il n'y avait pas de confiance", avait-t-il déploré.
Publié le par Augustin PITRÉ