Gilles Moretton, pas inquiet : "Je ne suis ni déçu, ni découragé"

Gilles Moretton a réagi. Critiqué par ses opposants, mais aussi en interne, pour son management brutal, le président de la Fédération Française de Tennis a tenu à répondre dans un entretien accordé à L'Equipe. Dimanche, nos confrères avaient annoncé qu'une lettre avait été écrite par un groupe appelé "Bénévoles du tennis", composé d'une centaine de dirigeants de clubs, de comités départementaux ou de ligues régionales. Une lettre adressée au Premier Ministre, Gabriel Attal pour dénoncer le climat au sein de la Fédération. Avant cela, des employés de la FFT avait rédigé une autre lettre ouverte pour dénoncer "une situation alarmante à la Fédération". Avec une directrice générale mise à pied, Caroline Flaissier, et un DTN en arrêt maladie, Nicolas Escudé, la situation paraissait effectivement préoccupante. 

"Tout le monde rêve de venir travailler ici"

"Je ne suis ni déçu, ni découragé", a pourtant répondu Gilles Moretton, réagissant aux critiques faites à son encontre. "À quand une pétition de salariés qui sont bien dans cette maison ? Quand je parle avec des potes de tous les avantages qu'on a à la FFT, tout le monde rêve de venir travailler ici. Je ne dis pas qu'absolument tout va bien. Et on est déterminés vis-à-vis de l'objectif d'améliorer la qualité de vie au travail. Le rôle d'un président, c'est d'avoir une vision, et un projet, qui comprenait en l'occurrence 73 points (lors de sa campagne de 2021). On a fait 92 % de ce qu'on avait annoncé. Et la Fédération, qui compte 1,1 million de licenciés, va bien". Le président a également affirmé qu'il apportait son soutien à Nicolas Escudé et espérait le retrouver plus rapidement possible à son poste.