Stéphane Houdet : "Brisbane 2032, c'est dans un coin de ma tête"
ITWPrésent à la Faisanderie avant le début de l’Open Stade Français, Stéphane Houdet est venu jouer avec des jeunes du Stade Français avant le début de la compétition. L’occasion pour le Français de livrer son ressenti après son sacre en double au Queen’s sur le gazon anglais. L’actuel détenteur de 4 titres du Grand Chelem en simple débutera son tournoi de Wimbledon le 7 juillet 2022. Au micro de TennisActu, le natif de Saint-Nazaire a donné ses objectifs à long terme, jusqu’en 2032…
Stéphane Houdet au micro de Tennis Actu avant de filer à Wim
"Le gazon est une surface complexe..."
Stéphane Houdet a livré ses sensations avant de débuter Wimbledon : "Le gazon reste difficile niveau déplacement avec le fauteuil. C’est une surface assez complexe, très rapide. Ce qui m’a beaucoup plu au Queen's, c’est que j’ai joué avec Alfie Hewett qui est notre adversaire permanent avec Nicolas Peifer. Cette association était superbe. L’ambiance est assez magique. Ça me donne envie de jouer sur herbe. On parle souvent de Wimbledon, mais ce tournoi reste mythique. Je suis impatient de jouer après cette préparation. Wimbledon est un tournoi que j’ai remporté qu’en double. Nous allons seulement jouer la 5eme édition, c’est très rare que nous ayons l’occasion de fouler l’herbe de Wimbledon. J’ai un jeu qui pourrait convenir à une touche de balle. Avec mon service, j’ai la possibilité de slicer, gêner les joueurs. Le plus dur pour moi reste le déplacement. Parmi les 8 premiers mondiaux, tout le monde peut se jouer. Il va falloir cravacher pour passer un tour, objectif la finale et pourquoi pas le titre…tout reste possible !"
"Jouer à Porte d'Auteuil, c'est mon tournoi!"
La surface est un élément important dans le tennis-fauteuil. Les déplacements sont plus ou moins difficiles : "Ma surface préférée est le dur. Mais elle reste la surface favorite de tous les joueurs. C’est plus simple pour défendre, les fauteuils sont facilement maniables, aussi bien à Melbourne que New York. Il y a un équilibre entre l’attaque et le déplacement. La terre battue de Roland-Garros a été à mon avantage à deux reprises, contrairement au jeu debout, le premier qui attaque prend l’avantage. La défense est plus difficile ce qui me donne une position favorable. Jouer Porte d’Auteuil : c’est mon tournoi !"
"J'adore l'Australie, c'est dans un coin de ma tête..."
A l'âge de 52 ans, le Nazairien se projette déjà jusqu'aux Jeux Paralympiques 2032 : "Je ne suis pas le plus jeune des joueurs en fauteuil. Mais ce que je dis souvent : tant que je ne suis pas blessé, que je continue de prendre du plaisir et que je reste compétitif, je continuerai de jouer. Paris 2024, Los Angeles 2028 et Brisbane 2032, en plus j’adore l’Australie ! J’ai ça dans un coin de la tête…(rire)"
Publié le par Hugo BROUSSAIS