Le plan transport Paris 2024, chaque site a un plan B
JO - Paris 2024Paris 2024 a fait son brief lundi en présence des acteurs clés de la réussite du plan de transport des Jeux Olympiques et Paralympiques. "A l’été 2024, le système de transport doit permettre de desservir 41 sites de compétition olympiques (dont 25 sites franciliens), et 20 sites de compétition paralympiques (dont 17 sites franciliens) pendant 29 jours de compétitions" précise l'organisation des JO de Paris 2024. A 7 mois des Jeux olympiques, les organisateurs de Paris2024 ont donc présenté leur plan des transports pour les 500 000 spectateurs et participants chaque jour : "la réussite du plan de transport des Jeux est un véritable défi collectif, impliquant un très haut degré de coordination et d’anticipation avec les acteurs publics (Etat, les collectivités territoriales, les autorités régulatrices de transports, les opérateurs – IDFM, SNCF, RATP , ADP…) et les entreprises partenaires de Paris 2024 qui contribuent au plan de transport des Jeux (IDFM, SNCF, RATP, Toyota, Air France, Air Liquide, EDF)."
Où en est le COJO de Paris 2024, le point Estanguet fin 2023
On est donc où ? Le transport sera-t-il le hic des JO de Paris 2024 ? La maire de Paris, Anne Hidalgo avait fait part de ses inquiétudes. Le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojo) a affirmé le contraire lundi lors de son point presse. Pierre Cuneo, le Directeur des Mobilités et Transports de Paris 2024 a assuré que chaque site possédait deux solutions d’accès en transport, et donc au moins d’un "Plan B" en cas de problème.
Selon Ile-de-France Mobilité, "un été moyen, le nombre de voyageurs transportés quotidiennement serait d’environ 5 millions en Ile-de-France et à Paris, soit 30% de moins qu’à la normale. Dans le même temps, le nombre de visiteurs et d’étrangers qui utiliseront les transports durant les Jeux a été estimé à 500 000 quotidien, soit 10% d’un trafic estival… dont les prévisions ne tiennent pas compte de la part supplémentaire de Parisiens et Franciliens qui, pour fuir les Jeux, déserteront la région. Selon ces chiffres, la tâche ne parait pas insurmontable."
D’autant que les opérateurs promettent un plan de transport augmenté par rapport à un été normal. « Toutes les lignes olympiques seront à leur maximum, » assure ton chez IDF Mobilités. Chez Paris 2024, on se dit "confiant dans la capacité" à gérer les flux. D’autant que le Cojo a un atout : la connaissance à l’avance de prévisions de flux selon les sites ou même les lignes grâce aux horaires des compétitions, déjà inscrits dans le marbre.
Ainsi, l’ouest parisien, entre Roland-Garros et le Parc des Princes, a été identifié comme potentiellement problématique à certains moments. Des bus complémentaires pourront alors être déployés sur ce secteur afin de soulager la ligne de métro desservant les deux stades. Pour IDF Mobilités, le flux maximum de spectateurs à gérer sera au Stade de France avec 60 000 personnes par heure, soit 1 000 à la minute. Trois gares, et même 4 bientôt avec la ligne 14, seront disponibles pour avaler cette capacité.
L’alternative sera la "mobilité douce". En fait, le vélo. Des kilomètres de nouveaux tronçons de pistes cyclables sont en construction. Tous les sites olympiques seront accessible à deux-roues, même les plus éloignés comme Vaires-sur-Marne à l’est et Saint-Quentin-en-Yvelines à l’Ouest. Près de 20 000 places de stationnement seront installées, “sur tous les sites et sécurisés”. Velib doit ajouter 3000 vélos et créer des stations éphémères à coté des sites.
Publié le par Tennis Actu