Nicole Melichar, Top 10 et privée de Jeux: "J'en rêvais..."

À l'approche des Jeux Olympiques, chaque pays révèle petit à petit la composition de son équipe pour participer à l'évènement sportif le plus attendu de l'année à Paris. Cela créé quelques interrogations et débats. Après l'absence surprenante du numéro 1 mondial du double, l'Argentin Horacio Zeballos, c'est l'Américaine Nicole Melichar, 9e au ranking WTA du double, qui se voit également mise de côté par l'équipe des Etats-Unis. La joueuse de 30 ans a partagé sa déception sur les réseaux sociaux, en indiquant être "en désaccord avec la règle" qui garantit une place à tout membre du top 10, sauf s'ils ne sont pas sélectionnés. 

"Cette nouvelle m'attriste profondément..."

"Félicitations à toutes celles qui ont été nommées dans l'équipe des États-Unis pour les Jeux olympiques de Paris" a d'abord précisé Melichar-Martinez, qui fait référence à Coco Gauff, Jessica Pegula, Danielle Collins, Emma Navarro et Desirae Krawczyk. "Je suis immensément fière de chacun de leurs accomplissements."

Concernant son absence, la joueuse finaliste de deux Grands Chelems en double a indiqué qu'elle était "absolument désireuse et disponible pour représenter la Team USA à Paris" mais que c'est un problème de sélection. "Cette nouvelle m'attriste profondément, car je rêve depuis longtemps de faire à nouveau partie de l'équipe et de concourir pour une médaille. À mon humble avis, les Jeux olympiques sont le plus grand honneur que l'on puisse faire dans le sport."

"Je ne suis pas d'accord avec cette règle de l'ITF"

Ce que regrette Nicole Melichar, c'est la bizarrerie de la règle créée par l'ITF. "Un classement parmi les 10 premiers garantit une place dans le tirage au sort, à condition que l'athlète soit désigné par son pays. Or, comme mon pays ne m'a pas désigné, je ne fais pas partie de l'équipe. Je ne suis pas d'accord avec cette règle. Étant donné que le double a un classement individuel, il devrait y avoir des critères clairs qui permettent aux joueurs de se qualifier sur la base de leurs propres résultats, comme c'est le cas pour le simple, plutôt que de s'en remettre à la sélection. Je ne vois pas d'autre sport où il est possible d'être numéro 1 dans son pays et dans le top 10 mondial sans pour autant obtenir une place dans l'équipe." Une déception compréhensible, bien qu'elle précise soutenir au maximum les représentantes américaines qui seront en France fin juillet.