Rafa Nadal : "Carlos Alcaraz a un potentiel énorme"

Rafael Nadal a savouré le titre de son jeune compatriote Carlos Alcaraz à Wimbledon, dimanche. Le Taureau de Manacor n'a pas traîné pour poster un message de félicitations envers "Carlitos". Rafa peut être heureux. Aux JO de Paris, le Majorquin jouera avec le natif d'El Palmar. Difficile de trouver un duo plus séduisant. A l'entraînement sur terre depuis un mois et demi, Rafa pourra compter sur l'actuel meilleur joueur du monde, sans aucun doute, pour tenter d'aller chercher une belle médaille aux JO. En tout cas, Nadal n'a pas caché sa joie en revenant sur la formation de ce tandem avec Alcaraz.

"Je pense que je ne pourrais pas avoir un meilleur partenaire pour ces Jeux olympiques"

"Jouer avec Carlos, qui est un joueur incroyable, qui est une personne avec beaucoup de qualités, y compris sur le plan humain, c’est merveilleux", a expliqué Nadal. "La vérité, c’est que nous ne savions pas vraiment si j’allais jouer aux Jeux olympiques, ni comment j’allais y arriver. David Ferrer, le capitaine, m’a dit : 'Si tu vas bien, Carlos aimerait jouer en double avec toi. Tu serais partant ?' J’en étais ravi et heureux. Je pense que je ne pourrais pas avoir un meilleur partenaire pour ces Jeux olympiques. J’ai hâte. Je n’ai pas joué en double depuis longtemps. Nous allons arriver une semaine plus tôt. Les Jeux olympiques sont un événement d’équipe. C’est l’occasion d’essayer de gagner une médaille."

"Pas beaucoup de joueurs peuvent l'arrêter sur le circuit"

Cette semaine, Nadal est à Bastad pour préparer les JO et devrait ensuite rapidement filer vers Paris. "On parle d'un joueur qui va être l'un des meilleurs de l'histoire," a-t-il déclaré en conférence après sa victoire en double lundi. "Il a un potentiel énorme. S'il arrive à se préserver des blessures, je le vois au-dessus - avec Sinner - sans aucun doute. Pas beaucoup de joueurs peuvent l'arrêter sur le circuit. La meilleure chose qu'il a pour lui c'est que, quel que soit le tournoi, peu importe la surface, il sera le favori. C'est quelque chose qu'on n'a pas vu dans ma génération. J'étais le favori sur terre battue mais sur gazon c'était Roger. Sur dur, ça se jouait entre Roger et Novak puis moi un peu plus tard. Mais aucun de nous n'était le favori avant chaque tournoi. Je pense que Carlos l'est aujourd'hui et c'est un gros avantage parce qu'il doit sentir que, s'il joue à son niveau, c'est difficile de le battre."