Amandine Hesse, 12 ans de circuit: "Je ne pense pas à la fin"

Amandine Hesse n'a que 28 ans et pourtant, elle est présente dans le paysage du tennis féminin français depuis plus de 12 ans et fait partie des Tricolores les plus expérimentées sur le circuit. Aujourd'hui 284e mondiale, la Montalbanaise saisit toutes les occasions possibles pour jouer les tournois et tenter de revenir dans le top 200. Ancienne 154e à la WTA, Amandine a envie de regoûter aux tournois du Grand Chelem. Aucun doute, l'ancienne membre de l'équipe de France de Fed Cup a encore de belles années devant elle et ne pense pas encore à dire stop. D'ailleurs, au micro de Tennis Actu, celle qui jouait à Poitiers cette semaine a reconnu que l'après-carrière était quelque chose qui l'angoissait... Sans doute comme beaucoup d'autres joueuses qui approchent de la trentaine.

"J'aimerais rentrer dans le top 200 rapidement. C'est un de mes objectifs" 

Battue au 2e tour du 25 000$ de Poitiers, la Tricolore était forcément déçue de ne pas aller plus loin mais est tout de même heureuse de pouvoir jouer en ces temps compliqués. "On profite des tournois. On est contente de pouvoir jouer quand il y a des tournois. Je vais à Lyon la semaine prochaine. C'est sûrement le dernier pour moi avant un moment car les joueuses hors du top 200 ne peuvent pas quitter l'Europe et il n'y a pas trop de tournoi en Europe après Lyon. C'est un peu compliqué à gérer. C'est pour ça que l'on profite des semaines de tournois. J'aimerais rentrer dans le top 200 rapidement. C'est un de mes objectifs. Ce que j'ai vécu en Grand Chelem ou en Fed Cup, je ne l'oublierai jamais. C'est aussi ça qui me donne la motivation", a-t-elle d'abord expliqué. 

Il faut savoir que les nouvelles mesures gouvernementales limitent les déplacements de bon nombre de tennismen hors Union européenne. Ainsi, la Montalbanaise a dû renoncer à jouer un 25 000 $ en Inde où elle aurait été tête de série.

"Trouver quelque chose qui nous plaît, c'est vraiment pas facile quand on a connu que le tennis dans sa vie"

Avec beaucoup de sincérité, Amandine a reconnu à notre micro que son après-carrière l'angoissait. Un sentiment que partage sans doute tous les sportifs qui approchent de la trentaine et qui n'ont connu que le sport de haut-niveau dans leur vie. "L'après-carrière, c'est quelque chose qui m'angoisse un peu. Je ne sais pas vraiment ce que je vais faire parce qu'on ne se pose pas vraiment la question. On veut profiter au maximum de sa passion, de son métier qui est le tennis donc on ne pense pas vraiment à l'après. Je commence à me poser la question. Il faut y penser, c'est important. Trouver quelque chose qui nous plaît, c'est vraiment pas facile quand on n'a connu que le tennis dans sa vie", a-t-elle confié.