Le retour en France de Burel qui "espère vite le top 100"

Clara Burel sera-t-elle top 100 en 2021 ? Il est encore tôt pour l'imaginer mais pour l'instant, la Bretonne avance étape par étape avec beaucoup d'assurance et de maturité. La jeune Tricolore est à son meilleur classement, 217e, et espère craquer le top 200 très vite. Battue de justesse par Alison Van Uytvanck au 1er tour de l'Open d'Australie, après être sortie des qualifs, Clara Burel a les moyens de briller dans la Vienne, où elle dispute actuellement le 25 000$ de Poitiers. Ce mercredi, Clara Burel, 19 ans, s'est entretenu avec Tennis Actu sur ses ambitions, sa gestion de cette période incertaine liée à la pandémie

Clara Burel de retour d'Australie : "C'était bien organisé et honnêtement, tout s'est bien passé"

De retour en France après l'Australian Swing, la Bretonne a plutôt bien géré sa quarantaine et a semblé plutôt satisfaite de son premier mois de la saison. "Ca va bien ! De retour en France, ça faisait un petit moment. En Australie, c'était un peu compliqué avec les deux semaines de quarantaine qui se sont tout de même bien passées puisqu'on pouvait sortir 5h par jour. J'ai fait les qualifications à Dubaï. C'était bizarre de jouer les qualifs Dubaï puis ensuite le tournoi à Melbourne. On a eu la chance de jouer le tournoi dans de bonnes conditions. C'était bien organisé et honnêtement, tout s'est bien passé", a-t-elle expliqué. 

"J'ai l'impression que Roland-Garros était il y a un mois et on le rejoue dans trois mois"

Présente au 3e tour de Roland-Garros l'an passé, Clara Burel s'est fait connaître du grand public et compte bien confirmer tous les espoirs placés en elle. Pour l'instant, la 217e mondiale préfère rester focus sur le présent et de pas trop se projeter sur Roland. Le top 100 est tout de même un des objectifs qui trottent dans sa tête. "J'ai l'impression que Roland-Garros, c'était il y a un mois et on le rejoue dans trois mois (sourire). C'est super de le rejouer dans trois mois. Hâte mais on n'est pas encore dans la préparation. On fait vraiment semaine par semaine. Poitiers là, Lyon la semaine prochaine, et ce sont les seules choses dont je suis certaine. Il faut vraiment jouer chaque semaine à fond car la semaine d'après peut être annulée. Il faut le gérer mais on n'a pas trop le choix. C'est difficile de se mettre des objectifs avec un calendrier particulier cette année. Forcément, j'aime bien m'en fixer des petits. Rien de fou...J'espère être dans le top 100 rapidement", a-t-elle confié.