Alexandre Müller : "Je boycotte le gazon, oui... "
Lyon (CH)Alexandre Müller enchaîne sur terre battue. Alors que la grande majeure partie du circuit s'est désormais tournée vers le gazon, l'Aixois (78e) enchaîne lui sur terre battue, au challenger de Lyon. Et ce choix lui réussit bien puisqu'il disputera la finale de l'Open Sopra Steria, à Lyon, ce dimanche, après son succès en demie contre le Belge Raphaël Collignon (1-6, 6-2, 6-2). En finale, il retrouvera un compatriote : le Toulousain Hugo Gaston.
Alexandre Müller, qualifié pour la finale à Lyon
Retrouvez ici le tableau du challenger de Lyon
Vous perdez la première manche 6-1 avant de renverser la partie...
Oui, je n'ai pas fait un bon premier set, je ratais beaucoup donc c'était assez simple pour lui, il n'y avait pas trop de match. Je me suis dit qu'il fallait quelque chose, que ce soit dans le tennis ou mentalement, donc dès le premier point j'ai essayé de lui faire sentir que ça allait être un autre match. J'ai essayé de sortir des encouragements pour lui montrer que ça n'allait pas être simple. J'ai breaké d'entrée dans le second et ensuite ç'a été un autre match.
Vous avez beaucoup joué sur terre battue cette saison (10 tournois depuis Marrakech début avril). La fatigue se fait sentir ?
Je me sens bien, et maintenant je suis en finale donc il n'y a plus vraiment à se dire est-ce que je suis fatigué ou pas. On donne tout, et le tournoi sera terminé (après la finale dimanche). Pour l'instant, ça va physiquement. L'année dernière, j'avais fait une petite erreur. J'avais aussi bien joué, j'ai fait demie, vainqueur, deuxième tour à Wimbledon et puis je ne m'étais pas vraiment reposé. Ce qui est prévu là, c'est de se donner à fond jusqu'à Wimbledon et puis j'aurai mes cinq jours de vacances après Wimbledon. Je les ai en ligne de mire (sourire). Après Lyon, je vais à Sassuolo (challenger 125), puis je disputerai un ATP sur gazon (inscrit à Majorque) avant Wimbledon.
"Sur gazon, je joue plus au golf qu'au tennis"
Vous privilégiez la terre battue au gazon...
Oui, je ne me voyais pas faire une longue saison sur gazon. Je préfère faire comme l'année dernière, deux Challengers sur terre battue. Pour l'instant ça me réussit bien à chaque fois. Si je vais loin à Sassuolo, je n'aurai pas de tournoi de préparation sur gazon, comme l'année dernière en fait.
Vous retournez également sur le circuit Challenger. C'est une stratégie ?
Côté stratégie c'était surtout de jouer sur terre battue. S'il y avait eu des ATP sur terre battue j'y serais allé, mais là c'est la saison sur gazon. Je boycotte le gazon, oui (sourire)... Sur gazon, je joue plus au golf qu'au tennis (rires).
Publié le par Timothée THOMAS-COLLIGNON