Alexander Blockx sacré... ce Belge qui "copie Alcaraz"

Le jeune Belge Alexander Blockx est entré dans l'histoire de son pays. Samedi dernier, il défiait l'Américain Learner Tien en finale de l'Open d'Australie juniors. Le 10e joueur du classement ITF (2005 et plus) affrontait un joueur moins bien classé mais plus expérimenté sur le circuit professionnel (770e mondial au classement ATP, Blockx est 1306e dans ce même classement). Les deux joueurs ont dû apprendre à se connaître à Melbourne. En effet, ils se sont déjà affrontés en finale du double. C'est l'Américain, accompagné de son compatriote Cooper Williams, qui s'est imposé en deux sets (6-4, 6-4).

 

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1er Belge sacré à l'Open d'Australie Juniors !

Mais, ce samedi, le Belge a pris une superbe revanche à l'issue d'un match époustouflant. Tout s'est joué dans un super tie-break. Il l'a emporté 11 points à 9 devant une foule conquise (6-1, 2-6, 7-6(9)). En costaud, il a su écarter les quatre balles de break concédées durant la dernière manche et finalement piéger l'Américain au tie-break. Alexander Blockx marche dans les pas de son compatriote Gilles-Arnaud Bailly, finaliste l'an passé à Roland Garros et numéro 1 au classement ITF. Surtout, Blockx entre dans l'histoire de son pays en était le premier représentant de son pays titré à Melbourne Juniors. Il suit les traces de Nick Kyrgios, Gaël Monfils ou encore Alexander Zverev.

 

"Carlos Alcaraz, j'essaie souvent de le copier"

En conférence de presse, le Belge est revenu sur ses inspirations mais aussi ses premiers pas dans le tennis. "Avant, c'était mon joueur préféré, Dominic Thiem. Maintenant, j'ai quelqu'un d'autre, Carlos Alcaraz. J'essaie souvent de le copier. Mais, oui, si je devais dire un de mes coups droits préférés sur le circuit, c'est Carlos Alcaraz et Dominic Thiem. J'essaie de frapper aussi fort qu'eux, oui. Non, donc oui, j'ai commencé quand j'avais quatre ans en Belgique. Au début, c'était mon frère qui voulait jouer. Je suis allé avec lui. L'entraîneur de l'époque m'a demandé si je voulais frapper une balle. J'ai dit d'accord. J'ai commencé à frapper et à frapper. Je n'ai jamais arrêté depuis. C'est toujours mon entraîneur maintenant, Philippe Cassiers. Cela fait déjà 13 ans, presque 14 ans que je suis avec lui. Ça se passe très bien. Il m'aide beaucoup. Il n'est pas là, malheureusement, mais il me suit. Ça se passe vraiment bien entre nous. Oui, je travaille dur tous les jours pour vivre des moments comme celui-ci."

 

 

"C'est peut-être parce que nous sommes si petits et que nous voulons montrer au monde que même les petits pays peuvent réussir dans le sport"

Avec Zizou Bergs, Gilles-Arnaud Bailly et désormais Alexander Blockx, la Belgique dispose d'une belle jeunesse. Quel est le secret belge ? Réponse de l'intéressé : "Je ne sais pas. C'est peut-être parce que nous sommes si petits et que nous voulons montrer au monde que même les petits pays peuvent réussir dans le sport. Nous avons de bons entraîneurs. Nous avons de bonnes installations en Belgique. De bonnes personnes autour de nous qui veulent toujours nous aider. Ouais, on essaie juste de se battre et de se battre, de ne jamais abandonner, de jouer".