Alizé Cornet : "Chaque mois peut être le dernier..."

Opposée à Leylah Fernandez, Alizé Cornet a coincé en deux manches au premier tour de l'Open d'Australie ce mardi (7-5, 6-2). Après une défaite face à Donna Vekic lors de la United Cup puis au premier tour du tournoi d'Hobart, la joueuse de 32 ans n'a pu se relancer. Quart de finaliste l'an dernier ici même, l'Azuréenne va quitter le Top 50. Un petit coup dur d'autant que le temps est compté. La Niçoise ne cesse de répéter qu'elle ne sait pas jusqu'où elle "poussera". Vraisemblablement, au moins Wimbledon 2023. C'est ce qu'elle a confié en conférence de presse après sa défaite. 

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"Vu mon état physique et énergétique c'était un peu couru d'avance"

"Pour défendre un quart de finale, je n'avais pas tiré le meilleur tableau du monde, on ne va pas se leurrer quand même. Il aurait fallu que je sois à 110 % sur le court ce qui n'était pas le cas malheureusement. Ça fait quelques semaines que je me traîne quelques soucis de santé, je savais que j'allais pouvoir jouer, mais pas dans quel état. Là, je n'ai tenu qu'un set. En plus par 40 degrés, c'était prévisible. Si j'avais gagné le premier set j'aurais pu m'en sortir sur un malentendu mais, à ce niveau-là, vu mon état physique et énergétique c'était un peu couru d'avance", a-t-elle débord déclaré sur son match.

"Chaque mois peut être le dernier même. J'en suis à un point où je fais à l'envie. Il y a un peu de lassitude..."

La Française a ensuite évoqué la suite. "Je me dis que chaque année peut être la dernière. Chaque mois peut être le dernier même. J'en suis à un point où je fais à l'envie. Il y a un peu de lassitude... Avec la fatigue, pas évident de trouver la motivation. Quand je suis en forme, je peux bien jouer. On verra. Je ne pense pas que Roland-Garros sera le dernier tournoi. Le gazon, je l'attends avec impatience. Je pousserai au moins jusqu'à Wimbledon."