Arthur Rinderknech : "Pas facile depuis quelques mois"

Arthur Rinderknech, 97e joueur mondial, avait hérité du Russe Pavel Kotov au premier tour de l'Open d'Australie. Malmené en première partie de match, le Français s'est accroché, sauvant notamment une balle de match au tie-break du troisième set, avant d'emballer le set et de progressivement revenir au contact. Malheureusement pour lui, après 4h46 de joute, Rinderknech a cédé face au Russe 7-5, 6-1, 6-7(6), 6-7(6), 6-3. Le Français a sans doute payé les 18 fautes directes de plus que son adversaire sur la rencontre, 53 contre 35. 

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"C'est la galère, c'est la bagarre..."

"C'est dur. Surtout quand on a l'impression de ne pas être bon. En jouant correctement, ça serait si facile. C'est la galère, c'est la bagarre. Il y a besoin de ça. Ca fait quelques mois que c'est pas facile. Je m'accroche, à l'image du match. Mes temps faibles, je les paye cash. Je survis mais je finis par perdre. J'ai bien aimé l'atmosphère du court. Les supporters français ont été énormes derrière moi. Ils répondent présent en Australie. C'est agréable, ils étaient là en qualifs. Je réinvite les mecs qui avaient été héroïques il y a deux ans quand je jouais Popyrin. C'est des gens très sympas et ça fait plaisir de voir cette représentation à l'étranger."

"Son physique est un peu atypique mais..."

"Il paye pas de mine mais il se déplace super bien, il a un très bon oeil. Il couvre beaucoup de balles. Son physique est un peu atypique mais c'est aussi batard car les joueurs savent qu'il faut se méfier. C'est pas le meilleur mais il sait se déplacer. Il y a eu des passages où il était dans le dur physiquement. Il faisait chaud, il y avait du vent, des échanges fous. Il a pêché physiquement mais moi aussi. J'avais peut-être moins de réserve au 5e. Il y a aussi une part de confiance."