Arthur Rinderknech en veut à l'arbitre : "C'est scandaleux"
Open d'AustraliePour la troisième année de suite, le natif de Gassin a calé d'entrée à l'Open d'Australie. Arthur Rinderknech a cédé ce lundi face à l'Américain Frances Tiafoe après une intense bataille, 7-6(2), 6-3, 4-6, 6-7(4), 6-3. Le Français a lâché 33 aces et 70 coups gagnants mais cela n'a pas suffi pour réaliser une remontada. Malade en fin de quatrième set puis victime de maux d'estomac, Tiafoe a pourtant réussi à conclure le match et frustrer un Rinderknech qui n'a pas pu profiter de la situation. Forcément, la déception était forte en sortie de rencontre.
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"Ce 5e set, pour moi, est assez scandaleux de la part de l'arbitre"
"Ce qu'il reste... De la déception de ne pas l'avoir attrapé, malgré le fait de revenir, de petit à petit trouver mon jeu, mon rythme, mon niveau quoi", a-t-il expliqué à L'Equipe avant d'évoquer l'arbitrage. "Lui a su jouer de son expérience, l'arbitre l'a bien laissé jouer avec son expérience. Ce qui est assez difficile pour moi à accepter aussi. Ce 5e set, pour moi, est assez scandaleux de la part de l'arbitre. Ça fait partie du jeu, il a su en profiter. Il a un peu ''saboté'' le 5e set, l'arbitre l'a laissé et moi, ça m'a un peu décousu le 5e (...) Aujourd'hui pour moi, clairement, il a été avantagé au 5e set. Est-ce que je perds le match à cause de ça ? Sûrement que non. Est-ce que ça aurait été plus ''fair'' au 5e, si on avait été arbitré loyalement ? Sûrement que oui. Est-ce que j'aurais gagné ? Peut-être pas."
"Il y a non-cohérence dans l'arbitrage"
Il a ensuite continué. "Mais quand l'arbitre me fout la pression au bout de trois jeux dans le premier set, quand j'ai dépassé d'une seconde, alors qu'on a fait des entre-points à 1'15'', 1'30'' à répétition sur ses jeux de service au 5e set, il y a non-cohérence dans l'arbitrage. Et c'est cela qui m'agace un petit peu. Mais encore une fois, si j'avais joué les deux premiers sets comme le 3e et le 4e, il n'y aurait pas eu de 5e et on ne parlerait pas de tout ça."
Publié le par Alexandre HERCHEUX