Azarenka : "Je me demande pourquoi Andy fait tout ça"
Open d'AustralieCe vendredi, Victoria Azarenka s'est qualifiée pour la 10e fois en huitièmes de finale de l'Open d'Australie. Après des victoires solides sur Sofia Kenin et Nadia Podoroska, "Vika" a dû s'employer pour venir à bout de Madison Keys lors du troisième tour. Largement dominée dans la première manche, la Biélorusse a su trouver les solutions pour renverser l'Américaine dans un match curieux, conclu sur le score de 1-6, 6-2, 6-1. Passée en conférence de presse, Azarenka avait eu l'occasion de s'exprimer sur son match mais aussi sur l'exploit d'Andy Murray, qui avait dominé Thanasi Kokkinakis en cinq sets et 5h45 de jeu au bout de la nuit avant de s'incliner ce samedi contre Roberto Bautista Agut. Titrée à Melbourne en 2012 et 2013, dimanche, elle affrontera Lin Zhu pour une place en quarts.
Victoria Azarenka sur l'exploit du guerrier Andy Murray !
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"C’est très impressionnant de voir à quel point il travaille"
"Je respecte vraiment Andy et son courage. C’est très impressionnant de voir à quel point il travaille. Je me demande aussi parfois pourquoi il le fait. Je ne vais pas mentir. Je me dis : 'Tu as tout. Tu as des enfants à la maison. Pourquoi tu vas encore, comme l’année dernière, jouer des challengers ?' Mais c’est sa façon de faire. Nous nous entraînions au même endroit pendant l'intersaison, et j’ai vu à quel point il travaillait fort. C’est impressionnant. Je pense qu’il s’en tient à ce qu’il croit, même si différentes personnes lui disent des choses différentes. C'est admirable. Il y a tellement de joueurs inspirants aujourd'hui, chez les hommes et chez les femmes, tellement de talent."
"J'ai joué avec plus d'intelligence"
Sur le court, Azarenka s'était confiée sur sa bataille avec Keys. "Au début du match, je n'étais pas dans le rythme, mon service ne fonctionnait pas et elle me fracassait en retour. Elle prenait sa chance à chaque frappe. J’avais l’impression que je cherchais une solution sans faire mes bases. C’était comme courir avant d’avoir à faire quelque chose. Alors j'ai dû faire des ajustements, mon service s'est amélioré, j'ai joué avec plus d'intelligence mes deuxièmes coups et je suis heureuse d'avoir réussi ainsi à renverser le match. C’est quelque chose dont je suis fière, de ne pas paniquer ou me sentir mal pour moi-même parce que c’est une réaction normale quand il y a de la déception."
Publié le par Paul MOUGIN