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Cahill et Vagnozzi, coachs comblés: "Sinner, un exemple"

Open d'Australie
Mis à jour le par Augustin PITRÉ

Après le sacre d'Aryna Sabalenka chez les dames samedi, chez les hommes, Jannik Sinner a remporté l'Open d'Australie 2024 ce dimanche. L'Italien a fait preuve d'un sang froid à toute épreuve pour renverser Daniil Medvedev sur le score de 3-6, 3-6, 6-4, 6-4, 6-3. Vainqueur de l'US Open 2021, le Russe passe à côté d'un deuxième titre en Majeur après avoir mené deux sets à zéro pour la deuxième fois de sa carrière. De son côté, Sinner confirme qu'il est bien le meilleur joueur du monde à l'heure actuelle. Il s'offre un premier titre en Grand Chelem qui pourrait bien être le premier d'une belle et longue série...

Vagnozzi et Cahill après le sacre de leur protégé Sinner

 

Retrouvez ici le tableau Messieurs de l'Open d'Australie 2024

 

"Un exemple à suivre pour le tennis italien"

En conférence de presse, l'Italien a délivré un message touchant envers ses parents qui ne pouvaient pas être présents ce dimanche. Ses coachs Darren Cahill et Simone Vagnozzi ont tenu à leur rendre hommage à leur tour devant les médias.

Simone Vagnozzi : "Si nous devons parler des parents, les parents de Jannik sont merveilleux, vraiment merveilleux. Parfois, ils viennent au tournoi sans dire un mot sur le tennis. Ils sont juste là. Ils profitent de la vie du tournoi, mais ils ne viennent jamais nous voir pour nous dire : " Oh, vous savez, le service, la volée, le point de rupture ". Et en ce moment, il n'est pas facile de trouver une sorte de famille, parce qu'avec YouTube, tout le monde est entraîneur. Surtout en Italie. Nous avons donc beaucoup de chance d'avoir une famille qui le soutient comme ça. L'éducation de Jannik, vous l'avez tous les jours sur le court, non. La raquette n'est jamais tombée une seule fois. Il est très calme. Je pense que pour le tennis Italien, c'est un très bon exemple à suivre."

 

Darren Cahill : "Ce que l'on voit chez Jannik sur le court est incroyablement respectueux, que ce soit envers les que ce soit envers les arbitres, les ramasseurs de balles ou les juges de ligne, tout le monde autour, les chauffeurs de transport, les gens au restaurant. Il a été a été très bien élevé. Il a les pieds sur terre. Ses parents sont exactement comme lui. Son père a le même sourire que Jannik. Il est chef cuisinier. Nous voulons qu'il vienne le plus souvent possible parce que nous mangeons très bien quand il est là. Ils adorent ça. Je suis un peu triste qu'ils ne puissent pas être là, mais c'est un long chemin à parcourir depuis l'Italie. Je pense qu'ils croient un peu à la à la poisse. Ils ne prendront pas l'avion pour venir et changer le mojo."

Publié le par Augustin PITRÉ

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