Caroline Garcia, les larmes : "Ça me bouffe..."

Au premier tour de l'Open d'Australie, la numéro 1 Française, Caroline Garcia, avait été plutôt convaincante contre Naomi Osaka, quadruple vainqueur en Grand Chelem. Ce mercredi, le scénario a été tout autre. Moins inspirée, la Française a été sortie par Magda Frech, 6-4, 7-6(2). La Française s'est battue mais a commis bien trop de fautes dans cette partie, 38 fautes directes. Malgré 43 coups gagnants, Garcia n'a pas pu se sortir du piège. Frustrant aussi car la Tricolore menait 4-2 dans la première manche puis 4-3 break et 6-5 break dans la seconde. Un échec qui ne va pas faire du bien au moral, d'autant plus que Frech a battu pour la première fois de sa carrière une Top 20. "Dans ce match, je n'arrivais même plus à respirer. Pourquoi je me mets dans cet état ? Je n'en sais rien. Ca me bouffe ! Je me demande pourquoi je fais ça ! Tu es dans la machine à laver et tu dois toujours y aller" a avoué en conférence de presse et en larmes Caroline Garcia.

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"Il y a le niveau de jeu, et il y a pouvoir jouer"

En conférence de presse, Caro a paru très affectée par cette défaite : "J'étais devant au score mais je ne partais pas très bien. Les émotions, le stress, c'est difficile en ce moment. Il y a le niveau de jeu, et il y a pouvoir jouer. Tu te bats contre plusieurs personnes. Personne m'en veut si je perds contre Osaka. Là je perds contre une joueuse moins bien classée mais c'est la même chose."

"Je me demande pourquoi je fais ça"

Le blocage est psychologique pour Caro. La Tricolore a craqué devant les journalistes : "Je travaille sur mon mental depuis longtemps et je continue à le faire. Si on arrive à comprendre et gérer les émotions du jour au lendemain, personne ne serait stressé. J'aimerais pouvoir vous expliquer mais c'est dur. De l'extérieur, ça peut paraître excessif mais après c'est comme ça. Des fois, ça sort et ça fait du bien. Si je prends du plaisir ? Cela dépend des jours. Mon rêve de gagner un Grand Chelem est toujours là. Je m'afflige certaines choses et c'est dur physiquement et mentalement. Je n'arrivais même plus à respirer dans le match. Comment je peux trouver la solution à partir de là."

"Pourquoi je me mets dans un état pareil pour un 2e tour ? J'en sais rien. Je n'arrive pas à passer au-dessus de ça. Ca me bouffe. Je me demande pourquoi je fais ça mais je continue à essayer. T'es toujours dans la machine à laver et tu dois toujours y aller. Parfois je pense à un break mais il y a aussi des mauvais paramètres. Il n'y a pas de bonnes solutions. Je ne dois pas oublier les bons matchs que j'ai joué avant même si c'est difficile."