Daniil Medvedev : "J'aimerais redevenir un perturbateur"

La semaine a été chargée pour Daniil Medvedev, émotionnellement comme physiquement. Devenu papa pour la seconde fois mardi, du côté de Nice, le Russe est arrivé après tout le monde à Melbourne, où il n'a pas eu le temps de prendre ses repères qu'il était déjà devant la presse, vendredi pour le Media Day. Numéro 5 mondial et triple finaliste perdant à l'Open d'Australie, dont une remontada cruelle subie en 2024 par Jannik Sinner, il veut se donner une chance de "perturber" Carlos Alcaraz et Jannik Sinner, tout en restant très détendu.

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"Sinner et Alcaraz sont les favoris, et c'est normal"

Absent depuis novembre du circuit et les ATP Finals de Turin, Daniil Medvedev n'est pour autant pas moins confiant qu'à l'accoutumée, au contraire. Mardi, il défiera le Thaïlandais Kasidit Samrej, 414e mondial. "J'ai l'impression que c'était l'une des meilleures pré-saisons que j'ai faites. Je me sens bien, car cela m'a donné du temps supplémentaire pour m'entraîner. J'ai hâte d'y être. L'année dernière, à l'exception de l'Open d'Australie, j'ai moins joué le rôle de perturbateur parce que Carlos (Alcaraz) et Jannik (Sinner) me battaient souvent. J'aimerais redevenir... disons un perturbateur, car cela signifie que je serai capable d'atteindre ces derniers tours et de les gagner. Pour l'instant, ils sont clairement les favoris, et c'est normal."

Peu expressif au sujet du nouveau duo Andy Murray - Novak Djokovic, le joueur de 28 ans a donné son avis. "Le truc avec le fait de coacher Novak, c'est qu'il est si fort qu'imagine il gagne le tournoi, est-ce que ce serait grâce à Andy ou juste parce que c'est Novak ? On ne sait pas, mais c'est une excellente collaboration en termes d'énergie. C'est cool. Imaginez si Lionel Messi devient le coach de Cristiano Ronaldo..."