Gaël Monfils : "Ils parlaient trop, ils me gavaient"

La Monf' se régale à Melbourne et continue sa belle aventure. Gaël Monfils, tête de série n°17, est l'un des joueurs les plus impressionnants de l'Open d'Australie 2022. Ce dimanche, il jouait les huitièmes de finale en Australie pour la cinquième fois de sa carrière, et le Parisien a saisi sa chance face à Miomir Kecmanovic, 22 ans. Gaël s'est imposé, une nouvelle fois en trois sets 7-5, 7-6, 6-3. En 12 sets joués, il n'en a perdu aucun, et poursuit sa super route. Au prochain tour, il affrontera l'Italien Matteo Berrettini qui a disposé ce dimanche de Pablo Carreño-Busta en trois sets 7-5, 7-6 (4), 6-4. Gaël Monfils rallie donc les quarts de finale d'un tournoi du Grand Chelem pour la première fois depuis l'US Open 2019 et surtout pour la dixième fois de sa carrière. Seul Yannick Noah et Jo Tsonga y sont parvenus. Et face à Miomir Kecmanovic, Gaël a été particulièrement motivé par les supporters serbes comme il l'a expliqué en conférence de presse d'après-match, ce dimanche.

Retrouvez ici le tableau Messieurs de l'Open d'Australie 2022

"Si on pouvait parler, je serais incroyable"

Gaël Monfils a remporté un tie-break fou lors de la deuxième manche. Mené 4-2, il a enchaîné les "winners" comme il sait si bien le faire pour conforter son avance : "Je sais qu'il faut mettre un coup de collier. Je lâche un coup droit long de ligne de dingue. Quand je parle de réussite, c'est ça. Mais il faut le tenter, c'est la confiance. C'est le travail. J'en ai fait des millions, des milliards avec Günter (NDLR: Bresnik, son coach). Et j'en ai refait deux vraiment pas mal. Après, j'ai l'aide du public, avec des Serbes contre moi. Ça m'a excité ! J'étais content de leur ''donner'', là... Ça fait du bien de temps en temps. Je me suis retourné, ils parlaient trop, ils me gavaient. Et ça, c'est de la bonne motivation. ''Tiens, prends ça !'' ''Allez, parle maintenant !'' C'est le genre d'excitation qui te relâche. J'en avais besoin. Moi, j'adore le ''trash talking''. Si on pouvait parler, je serais incroyable. C'est un peu comme Ronaldo : ''Calmate, calmate'."