Iga Swiatek a la pression : "Ce n'est pas facile..."
Open d'AustraliePour Iga Swiatek, la période semble un petit peu difficile. Après une excellente saison 2022, elle se sent attendue au tournant et est affectée par l'énorme pression qui repose sur ses épaules. Elle s'en était confié en conférence de presse après sa victoire au terme d'un match intense au premier tour de cet Open d'Australie face à Jule Niemeier (6-4, 7-5). Ce mercredi, elle a envoyé une belle réponse en dominant avec maîtrise Camila Osorio, 84e mondiale, 6-2, 6-3. Malgré trois jeux de service perdus, la Polonaise a fait ce qu'il fallait pour se faciliter la tâche et filer au troisième tour sans problème. Elle y affrontera Cristina Bucsa.
Swiatek après sa victoire au 2e tour de l'Australian Open !
Retrouvez ici le tableau Simple Dames de l'Open d'Australie 2023
Retrouvez ici le tableau Simple Hommes de l'Open d'Australie 2023
"Avoir ce chiffre signifie que les attentes de l'extérieur sont plus élevées, mais aussi que les attentes que je me fixe sont plus élevées"
En conférence de presse, Swiatek a de nouveau évoqué la pression sur ses épaules en tant que patronne de la WTA. La couronne pèse visiblement très lourd sur sa reine. "Ce n'est pas facile. Avoir ce chiffre signifie que les attentes de l'extérieur sont plus élevées, mais aussi que les attentes que je me fixe sont plus élevées. J'essaie de gérer ça de la bonne manière. J'essaie également de rester dans ma bulle pendant le tournoi, afin que le bruit ne me distraie pas. Comme je l'ai dit il y a deux jours, je ne veux pas que les gens pensent que si vous êtes numéro une mondiale, vous allez tout gagner, car vous devez toujours vous battre pour chaque match et être prête à tout. J'essaie d'appliquer cela, même si je ne pense pas que le classement joue tout seul, quel que soit le classement dans lequel je me trouve. Bien sûr, je veux utiliser l'expérience que j'ai acquise et je sais que je peux gérer beaucoup de choses, mais sur le terrain, je me concentre uniquement sur le tennis."
Publié le par Alexandre HERCHEUX