Jessica Pegula : "Je peux battre n'importe qui !"

 Jessica Pegula n'a pas fait de détail en battant facilement Marta Kostyuk 6-0, 6-2. L'Ukrainienne, qui restait pourtant sur deux victoires sèches notamment contre Amanda Anisimova, peut nourrir des regrets, car elle n'a converti qu'une seule balle de break sur neuf. L'Américaine l'a d'ailleurs reconnu en conférence de presse, le score est sévère. Solide dans les points importants la double quart de finaliste à Melbourne se positionne de plus en plus comme une candidate sérieuse à la victoire finale. Les choses vont tout de même se corser un peu, car au prochain tour c'est Barbora Krejcikova qui se dresse sur sa route. Mais l'Américaine a une grande confiance en elle. Elle arrive en deuxième semaine sans avoir perdu un set. La Tchèque est prévenue.

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"Il y a eu beaucoup de jeux vraiment difficiles"

"Je pense que le score évidemment semblait dominant, mais il y a eu beaucoup de jeux vraiment difficiles dans ce match. Elle peut être vraiment dangereuse. Je pense que j'ai juste fait un bon travail en jouant chaque point, chaque jeu, vraiment dur, sans la laisser obtenir de points ou de jeux faciles. J'ai fait en sorte qu'elle doive vraiment le mériter aujourd'hui. Je pense que ça a payé".

"J'ai l'impression d'avoir le contrôle tout le temps"

La joueuse a d'ailleurs confirmé qu'elle sera difficile à battre, car avec toute la confiance accumulée, son état d'esprit sur le court est différent : "Je pense que je peux battre n'importe qui. Mais, encore une fois, sur le moment, sous pression, avec les nerfs, sur une scène différente, selon les conditions du jour ou de la façon dont ils jouent aussi, cela, ça peut toujours changer et évoluer au cours d'un match. Mais, oui, je me sens très confiant que mon jeu est à un très, très haut niveau en ce moment", avant de préciser un peu plus tard : "J'ai vraiment l'impression que maintenant je peux y aller et j'ai le sentiment que je vais gagner avant d'entrer sur le terrain. C'est un sentiment étrange d'avoir ça parce qu'avant, vous savez, je ne me sentais pas comme ça. Je me suis toujours demandé ce que ça faisait. Maintenant, j'ai l'impression que les quelques derniers Grands Chelems, plus que ça en fait, que vraiment je suis beaucoup plus à l'aise. Je pense que je commence à avoir confiance pour aller là-bas et contrôler le match. Même quand ça ne va pas très bien, j'ai l'impression d'avoir le contrôle tout le temps".