Luca Van Assche : "C'est encore de l'apprentissage"

Luca Van Assche a découvert le troisième tour d'un Grand Chelem, à l'Open d'Australie, avec un sacré choc. Logiquement, il a été dépassé ce vendredi face à Stefanos Tsitsipas dans la Rod Laver Arena. Trop fort, le Grec s'est baladé et s'est imposé 6-3, 6-0, 6-4 sans trembler. Le Français a tout de même eu le mérite d'avoir 9 balles de breaks mais n'a pas pu en convertir qu'une seule. Trop peu pour espérer exister. Du positif tout de même pour Van Assche qui s'est affirmé dans cet Open d'Australie. C'est d'ailleurs ce qu'il a valorisé en conférence de presse. 

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"C'est encore de l'apprentissage"

"C'était un match dur contre un très bon joueur", a-t-il reconnu avant de développer. "Il m'a mis sous pression du début à la fin. J'ai eu beaucoup d'occasions mais il les a bien sauvées. J'aurais pu aussi mieux en jouer. C'est encore de l'apprentissage. Il faut retenir le positif de ce tournoi. Après deux matchs en cinq sets, il y a un peu de fatigue mais je ne pense pas que ça ait joué. Je me sentais plutôt bien et capable de jouer longtemps. Beaucoup de positif tout de même. Je n'ai pas hyper bien commencé l'année à Brisbane mais mon jeu se met en place. Auckland était très bon et je prends confiance. Ici, c'était plutôt un bon tournoi. Je suis déçu d'avoir perdu mais ça reste quand même un très bon tournoi. 

"Il faut que je prenne confiance en mon jeu. Je peux rivaliser avec les meilleurs du monde"

Dans 10 jours, le Tricolore reviendra dans le Top 70 normalement. Une opération comptable intéressante mais sans doute aussi un cap franchi mentalement. "Le score est sévère mais du fond du court, je ne me suis pas senti aussi dominé que le score ne le laisse paraître", a expliqué Van Assche. "Il a vraiment bien servi. Je n'ai pas réussi à être efficace au service. Il faut que je prenne confiance en mon jeu. Je peux rivaliser avec les meilleurs du monde. Il y a la gestion des moments importants à améliorer."