Novak Djokovic a dépassé Roger Federer : "C'est un honneur"

Contrat rempli pour Novak Djokovic. Même s'il a encore lâché un set contre Jaime Faria (6-1, [4]6-7, 6-3, 6-2), le Serbe est qualifié pour le troisième tour de l'Open d'Australie. Pour son 430e match en Grand Chelem, il a dépassé par la même occasion le record de Roger Federer de rencontres disputées dans la catégorie reine du tennis. A 37 ans, Djokovic a profité de l'après-match pour clamer qu'il ne manquait pas de motivation pour les tournois du Grand Chelem et a donné son avis sur les bénéfices qu'il tirait de sa collaboration avec Andy Murray. 

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"Je mets tout mon cœur sur le court"

Pendant son interview sur le court, Nole a expliqué le lien si particulier qu'il a avec les Grand Chelems : "J'adore la compétition, j'essaie toujours de donner le meilleur de moi-même. Cela fait 20 ans que je participe aux Grands Chelems au plus haut niveau. Que je gagne ou que je perde, je mets tout mon cœur sur le court. Les Grands Chelems, ce sont les piliers de notre sport, ce sont les tournois qui motivent les jeunes à suivre le tennis. Quand j'étais enfant, je regardais les finales de Wimbledon à 4 ou 5 ans. Ces tournois, ils existent depuis plus de 130 ans donc c'est un honneur de battre un autre record."

"J'aurais préféré ne pas perdre un autre set"

Pour son deuxième tour, Djokovic a passé trois heures sur le court. De quoi se jauger avant que le niveau monte encore d'un cran contre Tomas Machac : "Je suis très satisfait de cette victoire, j'ai vraiment aimé la façon dont j'ai commencé le match et la façon dont je l'ai terminé. Je pense que j'ai réussi à me concentrer autant que possible dans les moments importants et à améliorer mon jeu, en particulier dans le quatrième set. C'était un autre grand test pour moi. Évidemment, j'aurais préféré ne pas perdre un autre set, mais c'est tout à l'honneur de mon adversaire. Je pense qu'il a beaucoup de potentiel, il a joué un grand match et m'a mis sous pression à différents moments du match. Jaime Faria est un grand garçon, son avenir sera brillant. Mais j'ai vraiment apprécié ma mentalité aujourd'hui." Le Serbe s'est aussi amusé des déclarations de Daniil Medvedev : "Hier, Medvedev a dit que si les jeunes continuent de jouer aussi bien, ils auront tout, les filles, l'argent, les casinos... J'ai adoré ce discours."

"Je suis fan du jeu de Joao Fonseca"

Djokovic a aussi donné son avis sur le phénomène Joao Fonseca, victorieux d'Andrey Rublev ce mardi. "Je l'ai félicité non seulement pour la victoire d'hier soir que j'ai vue, pour le dernier set que j'ai vu, mais aussi pour tout ce qu'il a fait au cours des six à douze derniers mois. J'ai suivi son ascension et j'adore la façon dont il joue les points importants. Il est courageux, il frappe très proprement, c'est un joueur complet. Le Brésil est un pays immense. Il est très important pour notre sport qu'un très bon joueur vienne du Brésil. Je pense qu'il n'y a pas eu de joueur de ce calibre depuis Guga Kuerten. C'est impressionnant qu'un joueur aussi jeune soit capable de jouer aussi bien sur une grande scène. Je suis un fan de son jeu. Je l'ai observé l'année dernière. Je pense que dans l'une de mes interviews pour l'ATP, j'ai dit que je voyais un peu de mon jeu dans le sien, en particulier quand j'avais son âge, quand vous êtes un peu insouciant dans vos coups, montrant juste ce dont vous êtes capable."

"Avec Andy Murray, nous nous comprenons très bien"

Pour son deuxième match avec Andy Murray dans sa box, le Serbe s'est dit satisfait d'avoir recruté l'ex-numéro 1 mondial pendant l'intersaison. "C'est incroyable de voir à quel point Andy travaille dur, j'adore son dévouement. Il a passé de nombreuses heures à regarder des vidéos de mes adversaires, à analyser leur jeu et à visionner mes derniers matches pour en tirer des conclusions sur mon tennis. Il me pousse à regarder certains moments spécifiques et nous en discutons, pour parler de tactique à l'entraînement. La vérité, c'est que j'aime vraiment analyser les choses à partir de vidéos et c'est quelque chose qu'il a toujours fait aussi. Nous nous comprenons très bien."