Nuno Borges en plein rêve : "J'arrive pas à y croire"
Open d'AustralieArthur Cazaux n'est pas le seul à vivre un rêve à l'Open d'Australie. Nuno Borges a vécu le plus grand moment de sa carrière ce samedi en s'offrant le scalp de Grigor Dimitrov et en filant en huitième de finale de l'épreuve. Victorieux 6-7(3), 6-4, 6-2, 7-6(6), le Portugais de 26 ans a frappé un énorme coup et a marqué l'histoire de son pays. Le 69e mondial est le premier Portugais à être en deuxièm semaine de l'Open d'Australie et seulement le second en huitième d'un Grand Chelem, après Joao Sousa à l'US Open 2018 et Joao Sousa à Wimbledon 2019. Sur son nuage, celui qui défiera Daniil Medvedev lundi avait encore du mal à réaliser en conférence de presse.
Arthur Cazaux en 8es de l'Open d'Australie
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"Je n'étais pas prêt à gagner ce match quand il a commencé"
"Honnêtement, je suis encore en train de l'assimiler. Je n'arrive toujours pas à y croire", a-t-il avoué. "Je pense que ma réaction à la fin était très honnête. Je n'étais pas prêt à gagner ce match quand il a commencé. Je l'ai pris, comme je l'ai dit, un set à la fois. Je suis resté dans le moment, j'ai rivalisé avec les jeux dont j'avais besoin sur le moment. Le premier set a été difficile, et je pense que c'était important au début du deuxième set de sauver ces balles de break, surtout de la manière dont je l'ai fait, en m'accrochant, et en réussissant à faire le break sur ma première bonne tentative de briser son service."
"Je ne pense pas avoir eu de balle de break avant cela. C'est là que le match a basculé, au troisième set. Il a eu un troisième set faible, comme s'il n'était pas prêt à ce que je l'attaque de cette façon. Je pense que je ne l'étais pas non plus. J'ai continué à jouer, j'ai continué à jouer, j'ai poussé. Je n'ai pas saisi toutes les opportunités qui se présentaient à moi, et je me retrouve ici aujourd'hui avec une victoire."
"C'est important pour le Portugal"
Surtout, porté par un pays, Borges a conscience d'avoir marqué l'histoire sportive du Portugal et donc d'avoir changé de statut. "Je pense que c'est important pour le Portugal. Je suis fier d'être portugais, d'être ici et de participer aux plus grands tournois du monde. J'espère montrer aux plus jeunes que c'est possible. Avec un peu de chance et en travaillant dur, on peut y arriver. Il suffit de vivre le moment présent." De quoi être fier !
Publié le par Alexandre HERCHEUX