Océane Dodin défie Burel : "Un combat psychologique"
Open d'AustralieOcéane Dodin, vainqueur surprenante de Lin Zhu au premier tour de l'Open d'Australie, a confirmé ce jeudi contre l'Italienne Martina Trevisan, 6-4, 6-4. Dodin a imposé sa puissance de frappe et a su garder des nerfs d'acier en fin de deuxième manche pour découvrir le troisième tour d'un tournoi du Grand Chelem à sa 20e participation. Au prochain tour, elle se mesurera à sa jeune compatriote Clara Burel, tombeuse de Jessica Pegula en deux manches. Une Française sera donc en deuxième semaine et pas celle qui était la plus attendue.
Océane Dodin est au 3e tour de l'Australian Open
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"Je l'attendais depuis longtemps"
Océane Dodin est revenue sur sa performance en conférence de presse :"J'ai cru en moi jusqu'au bout pour garder mon agressivité et mon service. Je savais que je devais maintenir l'intensité. Ça me traversait l'esprit pendant le match, je n'avais jamais été aussi près d'un 3e tour. Je suis très heureuse de l'avoir enfin fait. Je l'attendais depuis longtemps, mais je suis arrivée ici sans pression. Je donne tout match par match et je suis satisfaite pour l'instant."
"Avec Clara, on est les opposées"
"Cela représente beaucoup. Je ne m'y attendais pas au début du tournoi. Je suis content même si je ne réalise pas encore. Je gère mieux mes émotions en Grand Chelem, je me détends et je ne me mets pas de pression. Je joue Clara, c'est marrant, on s'était fait la réflexion avant le tournoi. On est les opposées, moi c'est la puissance et elle tricote et fait déjouer. Je ne l'ai jamais jouée. Je sais à quoi m'attendre, ça sera un combat psychologique."
"Papa m'entraîne toujours. Mon copain est là aussi. Il est pompier à Montpellier, pas du tout dans le tennis. Ça m'aide à me détendre. À la fin, il a eu ses petites larmes (rires). Ça fait cinq ans qu'il attendait que je passe enfin deux tours. Il est émotif, les sentiments prennent beaucoup plus. Le public français est génial ici. On les avait rencontrés en qualifs. Ça aide quand on est dans le dur, ça met un boost. On a envie de transmettre ces émotions. On a l'impression d'être à Roland. On entend que les Français."
Publié le par Augustin PITRÉ