Ugo Humbert : "Jérémy Chardy... il est solaire !"

Et si 2023 était l'année du retour d'Ugo Humbert au premier plan ? Possible ! Court physiquement, Richard Gasquet, le n°1 Français de cet Open d'Australie avec une 42e place mondiale et vainqueur de son 16e titre en carrière à Auckland la semaine passée, n'a rien pu faire face à Ugo Humbert ce mercredi. Sorti du Top 100, le Lorrain a rendu une superbe copie pour s'imposer 6-3, 6-4, 6-3 en moins de deux heures. Belle revanche puisque Gasquet avait battu le Messin l'an passé à Melbourne. Avec 42 coups gagnants contre 16 pour son adversaire, Humbert a été très solide et aura un super coup à jouer contre Roman Safiullin ou Denis Kudla. 

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"C'était spécial mais je suis content d'avoir bien géré"

Après la rencontre, Humbert s'est montré très satisfait de sa gestion du match, avec des conditions de jeu particulières et une interruption entre mardi et mercredi. "Content de mon match. C'était vraiment bien. Je sais que Richard est dangereux quand il enchaîne. J'ai bien lâché mes coups et c'est une bonne victoire malgré les conditions. J'étais prêt à jouer hier avec la chaleur, finalement on a eu la pluie. On a dû attendre aujourd'hui. Il y a eu la pluie. C'était spécial mais je suis content d'avoir bien géré. Je respecte beaucoup Richard. Quand je suis sur le court, j'essaie d'arriver avec ce que j'ai travaillé. C'est ma première victoire de la saison, donc une bonne chose", a-t-il déclaré. 

"Jérémy est solaire. Depuis que je suis avec lui, je vois le circuit différemment. Je me sens plus à l'aise. Depuis que je suis avec lui, je passe les meilleurs moments de ma carrière"

Depuis de longs mois, Jérémy Chardy suit le Lorrain. Une association qui fonctionne. Ugo s'est montré très élogieux envers son copain. "Jérémy est solaire. Depuis que je suis avec lui, je vois le circuit différemment. Je me sens plus à l'aise. Depuis que je suis avec lui, je passe les meilleurs moments de ma carrière. Je me sens bien et je suis content d'être avec lui. Il veut reprendre donc je comprends. Je dois trouver une autre solution pour le soulager. C'était presque fait avec un coach mais finalement, ce n'était pas la solution. Tout le monde était engagé ensuite. On n'a pas envie de se jouer mais dans tous les cas, il est gagnant. S'il gagne, il dit "je suis monstrueux !", s'il perd, il dira "quel coach !"(rires).