Ugo Humbert : "Le clan des Français m'a transcendé"

Ugo Humbert avait fini l'année n°1 français, mais avait été dépassé par Adrian Mannarino en tout début d'année, grâce à sa victoire sur Lorenzo Sonego en United Cup, tandis que le Lorrain était contraint au forfait à Brisbane. Très en forme en fin d'année dernière, c'est donc avec de grandes ambitions qu'il avait débarqué en Australie, même s'il a commencé l'année malade. Mais, visiblement cela ne l'a pas atteint, ni physiquement ni mentalement. Ils jouent un véritable mano à mano à distance très stimulant, d'autant que les Bleus sont en réussite à Melbourne. Ce qui n'est pas pour déplaire au numéro deux français, qui a également kiffé l'ambiance sur le court 8, bien animée par de nombreux fans tricolores.

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"À la vitesse où je joue"

En conférence de presse, le joueur s'est d'abord satisfait de son niveau de jeu et de sa présence mentale : "À la vitesse où je joue, c'est pas facile pour lui. Dès que j'arrivais à être agressif comme sur le premier set, il a pas le temps de jouer. Une petite alerte sur le second set, j'en mets un peu moins dans mes frappes, je le laisse un peu plus jouer et ça me tend un peu. Tout de suite après j'arrive à me remobiliser, j'ai pas paniqué."

"Je veux une ambiance Coupe Davis"

Le Lorrain s'est ensuite réjoui de la superbe ambiance qu'il a réussi à créer avec ses fans : "Les gars, ils m'ont bien poussé, il y a un petit clan de Français, j'ai adoré. Il y en a un spécialement, que je connais depuis un an, je lui ai dit, je joue sur un petit court, je veux une ambiance Coupe Davis. Ils m'ont poussé, à la fin j'étais transcendé. Je sentais que ça pouvait plus m'échapper... Je me suis dit mec, Les mecs ils sont là pour toi, fais les vibrer. Ça me fait kiffer, j'adore ça."

"J'espère que j'en ai inspiré quelques-uns"

Évidemment la réussite collective des Bleus cette saison fait du bien et Humbert, en bon chef de file, espère avoir montré la voie : "C'est super pour le tennis français, on se pousse tous vers le haut, c'est ça qui est bien. Quand y en a un qui le fait, on se dit si lui le fait pourquoi pas moi. C'est stimulant pour chacun. J'espère aussi que j'en est inspiré quelques-uns avec ce que j'ai fait fin de saison dernière... On a une bonne génération, on verra où ça va nous mener."