Zverev et son procès : "Waouh, c'est une question"
Open d'AustralieAlors qu'il a appris il y a quelques jours que son procès pour violences conjugales débuterait le 31 mai, pendant la première semaine de Roland-Garros 2024, Alexander Zverev a pu rallier le troisième tour de l'Open d'Australie en venant à bout très péniblement de Lukas Klein, 7-5, 3-6, 4-6, 7-6(5), 7-6(7). Proche de la cata', l'Allemand a subi le jeu offensif du Slovaque, qui a lâché 80 coups gagnants, mais aussi 83 fautes directes. Une victoire qui ne rassure pas avant de défier Alex Michelsen. En conférence de presse ce jeudi, et ce fut expéditif - Sascha n'a eu le droit qu'à une seule question en anglais posée par les médias. "Concernant votre prochain procès, prévoyez-vous d’y assister en personne ?" La réponse de Zverev : "Waouh. C'est une question. Je viens de jouer quatre heures et 40 minutes. Ce n'est pas la première question que je veux vraiment entendre, pour être honnête. Je n'en ai aucune idée. C'est en mai." Ambiance en salle de presse à Melbourne !
Alexander Zverev après sa victoire au 2e tour à Melbourne !
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"Son classement ne reflète pas son niveau"
L'Allemand est revenu sur cette partie épique : "J'aurais préféré gagner en 1h30 c'est sûr, mais qu'est-ce que j'y peux. Pour être honnête, il a joué de manière incroyable. Il tapait le plus fort possible des deux côtés. Il y a beaucoup de moments où je ne savais pas quoi faire. Il méritait probablement plus la victoire que moi aujourd'hui. Son classement ne reflète pas son niveau."
"Je ne le connaissais pas du tout. Pour être honnête, s'il avait été dans une pièce, je n'aurais pas su qu'il était mon adversaire. Mais il a très bien joué. Il a joué de manière très, très agressive, frappant chaque balle aussi fort qu'il le pouvait des deux côtés, j'ai l'impression. La plupart du temps, j'étais un spectateur du match. J'étais juste, vous savez, témoin s'il allait gagner ou rater. Ce n'est pas un sentiment agréable, surtout dans les moments importants, mais je suis heureux d'avoir réussi à gagner."
Publié le par Augustin PITRÉ