Gasquet a renversé Pouille... la fin de série pour Bonzi !
Orléans (CH)Le duel d'anciens top 10 entre Richard Gasquet et Lucas Pouille n'a absolument pas déçu au Challenger d'Orléans. Sans aucun doute l'affiche de cette journée qui aurait pu être une finale d'ATP 250 il y a quelques années. Impressionnant au service dans la première manche (14 points sur 15 remportés derrière sa première), Pouille a profité de sa seule occasion pour breaker son compatriote (6-3). Le Biterrois revenait à une manche partout au terme d'un set où les deux hommes se sont neutralisés jusqu'au tie-break, remporté 7-5 par Richie. Ce dernier breakait d'entrée dans la dernière manche avant de voir Pouille recoller à 3-3. Il finira finalement par empocher les trois derniers jeux du match et valide donc son ticket pour les quarts de finale. Notons que c'était le 7e duel entre les deux amis et seulement la deuxième victoire de Gasquet.
Richard Gasquet après sa victoire contre Pouille à Orléans !
Ce derby venait après un coup de tonnerre ! En effet, la formidable série d'invincibilité en Challenger de Benjamin Bonzi (n°2) a connu son terme au Palais des Sports. Le Français a calé sur le 22e obstacle, en l'occurrence Henri Laaksonen. Le Suisse, 118e mondial, a signé un succès en deux manches (7-6, 6-4). Le Gardois a raté deux balles de set dans le tie-break et il a eu du mal à s'en relever. Il reste avec six trophées dans cette catégorie en 2021. Il aura une nouvelle chance la semaine prochaine à l'Open de Vendée, à Mouilleron-Le Captif, où il sera tête de série n°1.
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Grenier s'offre Rinderknech, Herbert trop juste
En ouverture de journée, Arthur Rinderknech a été contré par le lucky loser Hugo Grenier, victorieux 6-4, 6-2. Le 210e mondial sera l'adversaire de Corentin Moutet en quart. S'il signe un nouvel exploit, il sera Top 200. C'est en revanche terminé pour Pierre-Hugues Herbert, dominé par Ruben Bemelmans 3-6, 7-5, 6-4. Blessé au dos la semaine passée, l'Alsacien ne se fasaiit pas trop d'illusions quant à un long parcours à Orléans.
Publié le par Augustin PITRÉ