Angelique Kerber a fait ses adieux au tennis : "J'ai tout donné"

Angélique Kerber a disputé son dernier match professionnel mercredi. Médaillée d'argent à Rio en 2016, l'Allemande, 212e mondiale, avait annoncé que les Jeux Olympiques de Paris serait son ultime tournoi. Et pour cette dernière, la maman de 36 ans s'est fait plaisir. Sur la terre battue parisienne, elle a remporté trois matchs en simple contre Naomi Osaka, Jacqueline Cristian et Leylah Fernandez. Proche du dernier carré, elle a finalement été stoppée par Qinwen Zheng, finaliste sortante de l'Open d'Australie, après un énorme combat de plus de trois heures conclu au tie-break décisif, (4)6-7, 6-4, 7-6(6). Une fin magnifique pour l'ancienne numéro 1 mondiale, gagnante de l'Open d'Australie et l'US Open en 2016 et de Wimbledon en 2018.

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"Je ne peux pas m'arrêter d'une meilleure manière qu'ici"

"Il y a beaucoup d'émotions", a déclaré Kerber après le match. "J'ai donné tout ce que je pouvais sur le court et je pense que c'est ce qui compte pour moi, surtout en venant ici, en jouant de grands matches, en sentant que je peux encore jouer avec les meilleures joueuses et en ayant cette décision entre les mains, de ne pas avoir de blessures. Je ne peux pas m'arrêter d'une meilleure manière qu'ici, en jouant pour mon pays, en jouant sur le Chatrier, avec un public si nombreux, et j'ai fait de mon mieux. J'ai fait tout ce que j'ai pu. J'ai fait de bons tournois, mais bien sûr j'ai aussi eu des premiers tours difficiles et ce n'était pas facile de trouver le rythme."

"Il n'y a jamais de bon moment pour prendre une telle décision, mais pour moi, c'était le meilleur moment"

"Mais à la fin, pour moi, il était toujours important d'en profiter, de venir ici pour sentir l'atmosphère, les fans et voir que je peux à nouveau jouer à un haut niveau. C'est pour moi, personnellement, la plus grande réussite que j'ai connue. Avoir un match comme celui-ci comme dernier match, montrer que je n'ai jamais abandonné et que j'ai tout essayé jusqu'à la fin, signifie beaucoup. Il n'y a jamais de bon moment pour prendre une telle décision, mais pour moi, c'était le meilleur moment".