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Gilles Simon : "Murray ? Il était prêt à tout pour gagner"

Paris 2024
Mis à jour le par Antoine GUILLOU

Andy Murray a tranché. Les Jeux Olympiques de Paris seront son dernier événement en carrière. Après le tournoi olympique, l'ancien numéro 1 mondial sera officiellement à la retraite. Contraint de déclarer forfait à Wimbledon en simple à cause d'une blessure au dos, Murray avait tout de même pu faire ses adieux à son public en double. Aux JO, il jouera en simple et en double avec Dan Evans avant de ranger définitivement les raquettes. L'occasion pour Gilles Simon, qui a beaucoup côtoyé l'Ecossais sur le court, de lui rendre hommage au micro de L'Equipe.

Andy Murray après sa cérémonie d'adieu à Wimbledon

 

"Il était prêt à mourir sur le terrain !"

"C'est le mec qui a le plus gâché ma carrière" a d'abord raconté Gilles Simon, encore traumatisé de son face-à-face perdu 16-3 contre le Britannique. "J'ai perdu ma première finale de Masters 1000 contre lui, un huitième à Melbourne en 2013, un match capital de Coupe Davis au Queen's... Du coup, il est devenu le joueur que j'avais le plus envie de battre. Je l'ai beaucoup étudié sur le terrain. Parce qu'il me gênait trop, au niveau du jeu mais aussi de son attitude. On s'énervait mutuellement, on faisait des matches où on se racontait nos vies ! Et ça ne m'aidait pas. J'ai commencé à trouver des solutions. Là, il a fallu gérer son attitude qui était chiante à mourir. C'était dur pour moi d'en faire abstraction."

C'est la combativité de Murray qui ressort en premier de la bouche de Simon. "C'est un clébard ! Il était prêt à mourir sur le terrain. C'est un ultracompétiteur, peut-être encore plus que Federer, Nadal et Djokovic. Il était prêt à tout pour gagner, quelle que soit la manière, bonne ou mauvaise. (...) Contrairement aux trois autres, il avait plus de difficultés contre pas mal de joueurs. Il ne pouvait pas rouler sur un tournoi comme pouvaient le faire Rafa à Roland ou Roger à Wimbledon. Mais il n**** tout le monde quand même ! Il trouvait toujours une solution, encore plus en cinq sets parce qu'il avait du temps."

Publié le par Antoine GUILLOU

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