Lorenzo Musetti avance : "J'ai la régularité d'un top 10"
Paris 2024L'Italie est orpheline de Jannik Sinner, son numéro 1 mondial chez les messieurs, et de Jasmine Paolini, tombée en huitièmes de finale mardi, mais a encore des chances de médailles en tennis. Lorenzo Musetti en constitue une. L'Italien a sorti Taylor Fritz ce mercredi (6-4, 7-5), confirmant sa bonne forme du moment (demi-finale à Wimbledon et finale à Umag). 16e mondial, Musetti est de plus en plus régulier du haut de ses 22 ans, une situation satisfaisante pour celui qui pourrait retrouver Alexander Zverev, finaliste à Roland-Garros en juin, en quarts.
Carlos Alcaraz et Rafa Nadal sont en quarts du double
Retrouvez ici les tableaux tennis des Jeux Olympiques de Paris 2024
"La peur de revenir à ces hauts et à ces bas me fait maintenir une constance"
Mené 4-1 d'entrée face à un Taylor Fritz motivé, Musetti a redressé la barre pour remporter les cinq jeux suivants. "Le fait de pouvoir renverser un match comme celui-ci me donne beaucoup de conscience. Je ne pense pas qu'il voudra me rencontrer à nouveau cette année." Concernant sa forme du moment, le Toscan s'en satisfait, et l'analyse avec maturité pour Ubitennis. "Cette victoire confirme ma bonne forme et le saut qualitatif que j'ai fait, tant en termes d'attitude que de maturité tennistique et d'expérience. Avant, j'avais beaucoup de hauts et de bas, maintenant je maintiens une régularité très élevée, comme un joueur du top 10."
"En moi, la peur de revenir à ces hauts et à ces bas me fait maintenir une constance, une continuité également due au fait que j'ai pris conscience de ce que je fais, de la manière de gérer certaines situations, même avec moi-même sur le court, et de ce que je veux vraiment. J'ai toujours eu de l'ambition, mais ces deux dernières années, je n'ai pas été en mesure d'exprimer toute l'ambition que j'avais à cause de diverses vicissitudes personnelles. Le fait que j'aie pu trouver la sérénité sur le terrain et en dehors m'a certainement permis d'obtenir ces résultats."
Publié le par Antoine GUILLOU