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Novak Djokovic : "Le futur... Je ne sais pas, je profite"

Paris 2024
Mis à jour le par Timothée THOMAS-COLLIGNON

Titré - a minima - à deux reprises lors des tournois majeurs (Grands Chelems, Masters 1000, ATP Finals), Novak Djokovic a, ce dimanche, remporté la médaille d'or aux Jeux olympiques, complétant ainsi son immense palmarès. Il a dominé Carlos Alcaraz, vainqueur à Roland-Garros et Wimbledon (7-6(3), 7-6(2)). Un accomplissement pour celui qui, à 37 ans, n'a plus grand chose à aller chercher. Outre de nouvelles émotions, pour lesquelles il continuera à jouer. Jusqu'à Los Angeles ? "Je ne sais pas, souriait le Serbe, en conférence de presse. Il aurait alors 41 ans, rien que ça.

Novak Djokovic a décroché l'or aux JO de Paris 2024

 

Question : Vous avez tout gagné, quel est le sentiment ?

Novak Djokovic : Avoir le bronze lors de mes premiers Jeux, puis ne plus obtenir la moindre médaille et remporter l'or ici, contre un joueur de 21 ans qui joue un tennis exceptionnel, est le plus grand accomplissement de ma carrière, au regard des circonstances. Cette année a été plutôt bizarre pour moi, avec aucun titre jusque-là. Les Grands Chelems et les Jeux olympiques étaient mes principaux objectifs, les Jeux surtout étant donné que c'était peut-être ma dernière chance de remporter ce tournoi.

 

Cela n'a pas été facile, notamment avec cette blessure au genou droit...

Ma blessure à Roland-Garros m'a fait peur mais je voulais réellement disputer Wimbledon. Ici, j'étais un joueur complètement différent, comment je jouais, je me déplaçais, je me sentais. Je n'avais pas besoin de motivation, parce qu'elle était déjà là rien qu'en jouant pour mon pays. C'était ma chance. Si cela devait arriver, c'était maintenant. Bien sûr, je voulais l'or. Je le félicite, il a réalisé un grand tournoi, c'est quelqu'un d'incroyable. Cette émotion ressentie à la fin de la rencontre est quelque chose que je n'avais jamais ressenti jusque-là. Les Jeux olympiques arrivent tous les quatre ans, les opportunités de remporter ce tournoi sont faibles. J'ai tout fait pour n'avoir aucune distraction, et j'ai réussi à le faire. C'était le premier match qu'il fallait remporter, et je suis fier de ne pas avoir été dépassé par cela. Être sur ce court avec le drapeau de la Serbie, je pense que rien ne peut surpasser ce sentiment.

Publié le par Timothée THOMAS-COLLIGNON

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