Sinner a regardé Djokovic-Alcaraz : "On a tous profité devant"
Paris 2024Le tennis n'est pas toujours l'épreuve la plus suivie des Jeux olympiques. Mais la belle finale entre Novak Djokovic et Carlos Alcaraz a attiré du monde dimanche. Même le numéro 1 mondial, Jannik Sinner, était devant son écran de télévision. L'Italien devait disputer les Jeux Olympiques de Paris mais avait finalement dû déclarer forfait, victime d'une amygdalite. Après avoir digéré ce coup dur, Sinner reprend au Masters 1000 de Montréal. Entre deux entraînements de préparation, il a pu suivre le premier titre olympique de Novak Djokovic.
Novak Djokovic a bien savouré sa médaille d'or à Paris
"Quand deux des meilleurs joueurs du monde s'affrontent..."
"Bien sûr que j'ai regardé un petit peu la finale" a avoué Jannik Sinner en conférence de prese d'avant-tournoi au Québec. "Au début du match, je m'entraînais, mais en rentrant, j'ai regardé le deuxième set en entier. C'était un match de très haut niveau, je crois qu'on est tous d'accord là-dessus. C'était une rencontre très physique. Vous savez, quand deux des meilleurs joueurs du monde s'affrontent, ils produisent quelque chose de spécial. Donc c'était un plaisir de regarder ce genre de match. Je crois que tout le monde a profité devant un tel niveau. On en voit pas tous les jours... c'était un match incroyable."
"Numéro 1, c'est juste un chiffre différent"
L'Italien a également évoqué son statut de numéro 1. "C'est juste un chiffre différent", a ajouté Sinner. "Mon équipe et moi-même essayons de faire en sorte que le processus, notre routine quotidienne, soit aussi bon que possible et que nous soyons prêts à relever tous les défis qui se présentent à nous. Je suis très heureux de revenir ici. L'année dernière, je suis venu ici après avoir atteint les demi-finales à Wimbledon et j'ai remporté mon premier Masters 1000 ici. J'ai été très régulier tout au long de l'année et c'est ce que nous allons essayer de faire dans les prochains mois". L'Italien commencera contre Pedro Martinez ou un qualifié.
Publié le par Antoine GUILLOU