Alcaraz : "J'aurais été malheureux si j'avais abandonné"

La pression a finalement impacté le physique du prodige espagnol... Carlos Alcaraz a été trahi par son corps ce vendredi, en demi-finale de Roland-Garros contre Novak Djokovic. Après deux sets accrochés, l'Espagnol a été touché par des crampes et n'a jamais pu revenir dans son match. Battu 6-3, 5-7, 6-1, 6-1, le natif de Murcie a montré qu'à 20 ans, il devait encore s'aguerrir et apprendre à gérer les grands évènements. Le stress est sans aucun doute à l'origine de ses crampes, survenues après seulement un peu moins de 2h30. Cruel apprentissage...

 

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"Au début du troisième set, j'ai commencé à avoir des crampes dans toutes les parties de mon corps, pas seulement dans les jambes"

En conférence de presse, Alcaraz était bien sûr très déçu et a expliqué ce qu'il avait ressenti sur le court. "Ça a été très dur pour moi, honnêtement. Je me suis déçu honnêtement et dans un match comme celui-ci, en arrivant à ce match avec de bonnes sensations, en me sentant bien physiquement, et, oui, des crampes à la fin du deuxième set, au début du troisième set, c'était vraiment décevant. Mais, vous savez, ce genre de choses arrive, et je dois faire avec. Je dirais que le premier et le deuxième set ont été très, très intenses et j'ai commencé à avoir des crampes dans mon bras. Au début du troisième set, j'ai commencé à avoir des crampes dans toutes les parties de mon corps, pas seulement dans les jambes. Les bras aussi, toutes les parties des jambes. C'était vraiment difficile pour moi de bouger au troisième set, et au quatrième set, disons que j'ai eu une petite chance, mais c'était vraiment difficile. Vous savez, j'ai commencé à avoir des crampes dans tout le corps.

 

Quelle explication ? "La tension du match. J'ai commencé le match très nerveusement"

Comment expliquer ces crampes ? Réponse du principal concerné : "La tension du match. J'ai commencé le match très nerveusement. La tension, le premier set, le deuxième set, c'était vraiment intense. De très bons échanges, des échanges difficiles, des amorties, des sprints, des échanges, vous savez. C'est une combinaison de beaucoup de choses. Mais le plus important, c'est la tension que j'ai ressentie tout au long des deux premiers sets. Il faut apprendre de ce genre de match, de ce genre d'expérience. Je dirais que j'ai tiré une leçon de ce match. J'essaierai de ne pas recommencer dans ces matches. Je dois tirer la leçon de cette expérience et c'est quelque chose que je dois gérer, et bien sûr, j'aurai plus d'expérience lors du prochain match."

 

"Si j'avais abandonné, cela aurait pu être très difficile pour moi"

Beaucoup imaginaient l'Espagnol allait abandonner pendant le troisième set. Pourtant, courageux, le protégé de Juan Carlos Ferrero s'est accroché jusqu'au bout. "Je me suis demandé si j'allais abandonner, vous savez", a-t-il avoué. "Je suis en demi-finale d'un tournoi du Grand Chelem. Si j'avais abandonné, cela aurait pu être très difficile pour moi. Bien sûr, dans le troisième set, non, mais en pensant au quatrième set, je me suis dit que j'avais probablement 1 % de chances de revenir. C'était vraiment difficile. Mais, vous savez, dans le quatrième set, j'ai eu des balles de break dans le premier jeu (sourire). Mais après cela, j'ai continué à jouer. Dans mon esprit, dans le quatrième set, ce n'était pas l'abandon." Nul doute que cette expérience lui servira pour la suite, peut-être dès Wimbledon pour tenter d'aller chercher un deuxième titre du Grand Chelem. 

 

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