Alizé Cornet : "Les tribunes sont remplies dans les autres GC"

Les tribunes à moitié vides, voire même plus qu'à moitié, lors de la deuxième demi-finale de Roland-Garros vendredi, entre Alexander Zverev et Casper Ruud, ont fait parler. Entre les fans français, frustrés de voir les sièges inoccupés alors qu'ils n'ont pas pu obtenir de places, et les médias étrangers, étonnés de voir une si faible affluence pour une demi-finale de Grand Chelem, les critiques ont plu vendredi soir. Jeune retraitée et nouvelle consultante pour France Télévisions, Alizé Cornet n'a pas caché sa déception en voyant cette situation sur le court Philippe-Chatrier vendredi soir.

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"Voir ces tribunes à moitié vides, cela me fait énormément de peine"

"Je tenais à mentionner un petit point qui me tient à coeur : c'est de voir ces tribunes à moitié vides, cela me fait énormément de peine", a-t-elle avoué en direct. "Pour une demi-finale masculine, à Roland-Garros, on sait à quel point les places sont difficiles à avoir pour les vrais amoureux de tennis. Voir à seulement 21h30 des tribunes comme ça, cela fait un peu de la peine pour le tournoi et pour les fans de tennis. C'est la fiesta dans tous les autres tournois du Grand Chelem, à cette heure-là, les tribunes sont remplies, garnies, les gens sont surexcités d'être là, donc c'est un peu triste."

"On ne peut pas prendre les gens et les forcer à être là"

Il faut reconnaître que les sièges vides sur le Chatrier, et en particulier les loges, ont beaucoup fait jaser depuis le début de ce Roland-Garros, et aussi depuis plusieurs années. Directrice du tournoi, Amélie Mauresmo n'avait pas caché son agacement en début de tournoi sans pour autant pouvoir apporter une réponse à ce problème pour le moment. "Je suis la première à vouloir voir les tribunes remplies. j'en ai assez de voir ces tribunes vides", a-t-elle déclaré. "On essaie de choses. On essaie d'ouvrir les courts. Vivre Roland-Garros avec la pluie ou une température moins bonne, c'est moins sympa. On ouvre aussi les loges. Mais, on ne peut pas prendre les gens et les forcer à être là."