Arthur Cazaux, retour ce mardi : "Le couteau entre les dents"

Engagé dans une course contre la montre pour pouvoir s'aligner et être compétitif à Roland-Garros depuis sa blessure à la cheville en avril dernier lors de l'ATP 500 de Barcelone, Arthur Cazaux a réussi son pari. Le joueur de 21 ans, 77e joueur mondial, revient aux affaires avec de gros objectifs. Révélation du dernier Open d'Australie, où il avait atteint les huitièmes de finale avant d'être stoppé par Hubert Hurkacz, le Montpelliérain espère vivre une belle aventure Porte d'Auteuil. Au premier tour, il tentera de contenir l'Argentin Tomas Martin Etcheverry (n°28), quart de finaliste l'an passé... Un beau challenge d'entrée. Avant son entrée en lice, Cazaux s'est arrêté au micro de Tennis Actu.

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"Je vais me pointer sur le court avec le couteau entre les dents"

"Ça va beaucoup mieux. J'ai repris les points il y a pas longtemps. Physiquement, je peux pas dire dans quel état je serai. Ça va aussi être un test pour moi. Peu importe ma situation physique, je vais me pointer sur le court avec le couteau entre les dents. J'ai envie d'aller le plus loin possible sur ce tournoi. Je vais me donner avec ce que j'ai. Ça me tenait à coeur de faire Roland. C'est un tournoi important pour nous en tant que Français. Je vais répondre présent de toute façon, à ma manière. Je sais pas où ça va me mener cette année. Mais je vais me donner à fond. Normalement il y a pas de risque d'aggraver ma blessure même si j'ai encore des petites douleurs. Je joue avec des chevillères maintenant, c'est nouveau pour moi."

"Ça fait bizarre de croiser Nadal dans les vestiaires"

Alors que Rafael Nadal disputait peut-être son dernier match à Roland-Garros lundi contre Alexander Zverev (défaite en quatre sets), Cazaux a une profonde admiration pour le Majorquin. "C'est un premier tour de légende. Je pense que les deux n'auraient pas aimé se jouer dès le premier tour. Mais ça va être plaisant à voir. Ça va être une grosse ambiance, un gros match. Nadal, ça a été mon inspiration toute ma jeunesse. C'est grâce à lui que je suis venu au tennis. Ça restera toujours une de mes plus grandes inspirations. Maintenant que je suis un peu dans le Tour, ça fait bizarre de le croiser dans les vestiaires. Hier, il était assis à côté de moi à l'événement Babolat. C'était drôle. Et j'espère avoir l'honneur de l'affronter avant qu'il arrête. Ça serait top. Vu que ça a été ma plus grande inspiration, j'essaie de m'inspirer au mieux surtout sur son état d'esprit. Les valeurs qu'il incarne se rapproche beaucoup des miennes. J'essaie de m'appuyer sur ça, de garder ce côté fidèle à mes propres valeurs et de le retranscrire sur le court et en dehors."