Arthur Fils : "Maintenant, je vais me concentrer sur les Jeux"

Décollage à nouveau retardé. Le jeune espoir tricolore Arthur Fils, opposé à son "bourreau" Matteo Arnaldi (35e) d'entrée - sans doute l'un des pires tirages qu'il pouvait espérer en tant que tête de série n°29 -, s'est incliné en quatre manches après un peu moins de trois heures de jeu (6-3, 4-6, 6-4, 6-2).

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"Je me suis senti plutôt pas mal. C'était un match complet même si j'ai un peu loupé dans les moments importants. Mais lui a été très très bon, bravo à lui. Il ne loupe pas grand chose et quand il loupe, ce n'est pas dans des moments très très importants.  Il fallait être solide dans la tête et il l'a été mieux que moi", résumait le natif de l'Essonne, déconfit après la rencontre, en conférence de presse. "Est-ce que j'ai lâché à cause de ma blessure au doigt ? Non je ne pense pas. Cela n'a pas changé grand chose."

"J'ai fini Roland donc maintenant je vais me concentrer sur les Jeux"

Arthur Fils retrouvait ce lundi un joueur qui l'avait déjà battu à trois reprises sur le circuit principal. L'Italien mène désormais 4-0 dans les confrontations directes. "Est-ce que c'est ma bête noire ? (réflexion) Ouais si... Il faut que je trouve une solution même si on fait des bons matchs." Questionné sur la suite, l'actuel 38e joueur mondial positionne les Jeux olympiques comme l'objectif n°1, même si la saison sur gazon et Wimbledon vont s'interposer entre les deux premiers rendez-vous parisien de l'année. "Maintenant ça devient ma priorité (sourire). J'ai fini Roland donc maintenant je vais me concentrer sur les Jeux."

"Deux années que c'est le même scénario"

Une nouvelle fois battu au premier tour à Roland-Garros, sur le court Simonne-Mathieu et en quatre sets après un match très accroché, Arthur Fils a ironisé sur ses expériences chez les professionnels à Roland-Garros. "Deux années que c'est le même scénario. Est-ce que j'ai appris de l'année dernière ? Je ne crois pas... Non je plaisante. C'est malheureux mais c'est comme ça. Est-ce que ça va tourner ça c'est sûr et certain. L'an prochain, dans deux ans, je n'en sais rien. Est-ce que tu (au journaliste) vas encore me voir perdre sur le Simonne-Mathieu ? C'est fort probable (sourire) mais bon, c'est comme ça."