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Badosa a un atout, son coach, comparé à Nadal en 2010

Roland-Garros
Publié le par Alexandre HERCHEUX

Paula Badosa se présente bel et bien en outsider sérieux de cette édition 2021 de Roland-Garros. L'Espagnole poursuit son excellente tournée sur terre battue en 2021 avec un premier quart de finale en Grand Chelem qu'elle va jouer ce mardi contre la Slovène  Tamara Zidansek, 85e joueuse mondiale qui vit elle un rêve éveillé sur ce tournoi. Paula Badosa impressionne pour son deuxième grand tableau à Roland. Opposée à la finaliste surprise de l'édition 2019, Marketa Vondrousova, dimanche, Badosa a su hausser le ton dans la manche décisive pour s'imposer en trois manches 6-4, 3-6, 6-2 en moins de deux heures, sa neuvième victoire d'affilée et sa première sur la Tchèque. Elle jouera sa place dans le dernier carré contre la surprise Tamara Zidansek. En grande forme, la 35e mondiale a franchi un cap et c'est sans doute en grande partie grâce à son coach Javier Marti. L'ancien joueur espagnol, comparé à Rafael Nadal dans sa jeunesse, sait comment gérer la pression et l'attente des fans et des médias. Un bel atout dans la manche de Badosa qui a rendu hommage à son coach en conférence de presse. 

Paula Badosa en quarts de Roland-Garros

 

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Paula Badosa, épaulée par son coach Javier Marti : "Dès que je suis arrivée ici, il y avait des attentes. C'était difficile pour moi de gérer cela"

"Il m'aide, par rapport à ces attentes qui pèsent sur moi. Dès le plus jeune âge, dès que vous êtes considéré comme une pépite de la nouvelle génération, c'était mon cas, on a des situations très similaires quand on est jeune. Il m'aide beaucoup pour le moment. Dès que je suis arrivée ici, il y avait des attentes. Les gens pensaient que je pouvais faire un bon tournoi et c'était difficile pour moi de gérer cela. Mais je pense que je m'en suis bien sortie au final. Il a joué un grand rôle dans la gestion de ces attentes", a-t-elle reconnu. Comparé à Nadal lorsqu'il avait seulement 17 ans, Marti n'a jamais pu confirmer ni craquer le top 150. Une expérience utile pour guider Badosa, elle aussi surveillée depuis les Juniors.

 

"Quand on est là, le mental, c'est la clé du succès"

"Déjà, rendre les choses simples. Quand il y a beaucoup d'attente, votre tête a tendance à se projeter trop haut inconsciemment. Je pense que j'ai fait un très bon travail avec Javier. J'ai vécu au jour le jour même quand je ne jouais pas. Je me concentrais sur la journée du jour. C'est ce que nous faisons. Nous n'essayons pas de penser au match suivant, à ce qui pourrait advenir. C'est ce que nous faisons. On vit le jour le jour. On essaie simplement de s'améliorer, de se concentrer sur les 2 ou 3 heures du match à venir, de s'améliorer chaque jour. C'est cela qui m'aide au final (...) Le tennis, c'est 80 % du mental. Quand vous atteignez ce niveau-là, bien sûr, la raquette est importante, le tennis est important. Mais c'est encore plus important de savoir gérer vos nerfs aux moments cruciaux. Quand on est là, le mental, c'est la clé du succès", a-t-elle également affirmé. 

Publié le par Alexandre HERCHEUX

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