Barbora Krejcikova : "Un rêve devenu réalité..."
Roland-GarrosElle aura surpris tout le monde jusqu'au bout. A 25 ans, non tête de série, Barbora Krejcikova a réussi l'exploit de remporter ce samedi son tout premier Roland-Garros en dominant Anastasia Pavlyuchenkova, 6-1, 2-6, 6-4. Une immense performance de l'ancienne protégée de Jana Novotna, qui sera dans le top 15 dès lundi avec une superbe 15e place. Elle remporte son 2e titre de rang après Strasbourg et reste sur une série de 12 victoires de rang. Un parcours incroyable pour cette Tchèque qui était en dehors du top 100 il y a 9 mois seulement...
Barbora Krejcikova après son titre à Roland-Garros
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"C'est quelque chose dont j'ai toujours rêvé, gagner ici. Je ne peux pas le croire. Wow !"
"Je n'ai pas l'intention de changer, je n'ai pas l'intention de faire quoi que ce soit de différent"
Un titre ça change une vie ? Pas pour Barbora Krejcikova visiblement : "Je ne sais pas. Je ne sais vraiment pas à quoi m'attendre. Je ne sais pas. Qui sait. je veux dire, je veux juste être moi. Je ne veux juste pas changer. Je veux toujours rester moi-même. Je n'ai pas l'intention de changer, je n'ai pas l'intention de faire quoi que ce soit différent. J'ai juste l'intention de retravailler dur. C'est une si grande motivation pour travailler dur, profiter des voyages, profiter du tennis et tout. Oui, je suppose que beaucoup de choses vont changer. Pour moi, je vais juste être encore la petite fille de ma ville, de ma petite ville, qui commençait sur le mur de tennis. Probablement rien ne va changer.", a-t-elle confié et même souhaité.
"Ma psy m'a juste dit "sois juste heureuse, vas-y. Ça va être des finales, mais prends ça comme un match normal""
Enfin, élément important, la Tchèque a franchi un cap grâce à sa psychologue. Depuis le début de la deuxième semaine, la lauréate de Roland-Garros 2021 a eu besoin de parler afin d'éviter les crises de panique. Efficace. "Je lui parlais avant chaque match depuis que j'ai joué Sloane. C'était vraiment difficile. C'était vraiment dur. Je n'ai jamais été dans une telle situation en simple. J'étais un peu paniqué. je voulais vraiment gagner. D'un autre côté, je savais que si je voulais vraiment gagner, j'allais me mettre tellement de pression et donc que ça n'allait pas arriver. Nous avons eu la conversation à ce sujet. Elle m'a juste dit d'aller profiter. Nous avons parlé de comment me parler, que faire quand je deviens nerveuse sur le court. Des choses simples à faire. Elle m'a aussi donné beaucoup de courage pour continuer sur le court, simplement être heureuse d'être là. Elle m'a juste dit, sois juste heureuse, vas-y. Ça va être des finales, mais prends ça comme un match normal, à peu près comme un match d'entraînement où tu veux juste t'améliorer. C'est ça. Vas-y avec cette attitude et tu verras. Tu vas le faire ou ça va venir la prochaine fois", a-t-elle expliqué. Peut-être le secret réussite de la future 15e mondiale.
Publié le par Augustin PITRÉ