Blancaneaux, 6 ans après : "Je regarde vers l'avant... "
Roland-GarrosGeoffrey Blancaneaux a une relation particulière avec le tournoi de Roland-Garros. Titré en 2016 dans le tournoi Juniors contre un certain Felix Auger-Aliassime, il n'a encore jamais réussi à passer les trois tours de qualifications pour entrer dans le tableau final. Le Parisien a très bien commencé cette année en prenant la mesure du Bosnien Mirza Basic, n°2, 6-4, 6-3. Au deuxième tour, il se frottera ce mercredi à Liam Broady, tête de série n°29 de ses qualifications.
Geoffrey Blancaneaux au 2e tour des qualifs de Roland Garros
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"C'est particulier de revenir... même si ça fait 6 ans"
"C'est pas facile de le jouer, c'est déjà la troisième fois cette année. Je m'entraîne souvent avec lui en Belgique. J'ai commencé stressé mais j'ai pris le meilleur sur lui à la fin du premier set et au milieu du deuxième. C'est un soulagement car le début de tournoi est stressant. On a beaucoup d'attentes ici à Roland, surtout moi qui connaît bien les lieux. C'est particulier de revenir même si ça fait 6 ans, c'est déjà vieux. Mais je suis toujours heureux de revenir. Ça va très bien, c'est l'une de mes meilleures saisons. J'ai bien monté au classement ATP, j'ai gagné mon premier Challenger, c'est des bonnes choses. C'est la deuxième fois que je rentre en qualifs de Grand Chelem avec mon classement donc c'est du réconfort. Grâce à mon niveau de jeu et non grâce à une invitation de la fédération."
"Auger-Aliassime et Shapovalov, je peux les battre à nouveau..."
"Le titre en 2016, c'est pas un cadeau empoisonné, c'est plutôt arrivé par inadvertance. J'étais outsider tout le tournoi et j'ai réussi à l'emporter. Les blessures m'ont fait du mal pendant 3 ans, j'ai galéré. J'y ai toujours cru et j'ai gardé mon staff. Si j'ai fait des erreurs, il ne faut pas les regretter. C'est le passé et je regarde vers l'avant. Je m'entraîne à l'étranger et ça m'a donné de l'oxygène de partir voir une autre culture de formation."
Il s'est exprimé sur la place qu'on réussit à se créer Denis Shapovalov et Felix Auger-Aliassime dans les sommets du classement. Il les avait battu tous les deux à Roland-Garros en 2016 : "Bravo à eux, c'est magnifique, à moi de les rejoindre maintenant. Je les ai battu, pourquoi je ne pourrai pas le refaire ? J'ai 23 ans, c'est jamais trop tard. Le circuit est long et la moyenne d'âge du top 100 c'est 27, 28 ans."
Publié le par Augustin PITRÉ