Carlos Alcaraz : "Je ne sais pas vraiment ce que j'ai au bras"

Demi-finaliste l'année dernière, seulement battu par le futur vainqueur Novak Djokovic, Carlos Alcaraz arrive avec peu de ryhtme pour le Grand Chelem parisien, n'ayant disputé que quatre matchs sur la terre battue européenne cette année, tous à Madrid. La faute à une blessure à l'avant-bras droit qui a contraint le joueur de 21 ans à déclarer forfait à Monte-Carlo, Barcelone et Rome. Pour son entrée en lice, l'Espagnol défiera un qualifiée. Il se trouve dans la partie de tableau d'Andrey Rublev, son bourreau à Madrid.

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"Je n'ai pas trop besoin de matches pour être à 100 %"

Malgré le manque de repères et une préparation tronquée, Carlos Alcaraz a confiance en son jeu. "Tous les entraînements que j'ai effectués ont été très, très bons. Je me sens de mieux en mieux. Au moins, je peux m'entraîner, frapper des balles sans douleur. Je pense que je n'ai pas trop besoin de matches pour être à 100 %, pour être à mon meilleur niveau. Je suis impatient de jouer mon premier match ici."

Avant d'arriver Paris, l'Ibérique a manqué bon nombres de tournois en raison d'une blessure à l'avant-bras, qu'il ne connaît pas en détails encore aujourd'hui. "Vous n'allez pas me croire, mais je ne sais pas exactement ce que j'ai à l'avant-bras. Quand je fais les tests, quand je parle avec les médecins, mon équipe, ils m'expliquent ce que j'ai. Mais je les écoute, j'oublie tout ça et je me concentre sur les choses que les médecins, mon équipe, m'ont dit de faire. C'est tout."

"Si je voulais jouer Nadal ? Non, honnêtement"

Disputer Roland-Garros 2024, c'est aussi assister de près au jubilé de Rafael Nadal, 14 fois vainqueur Porte d'Auteuil. "Je sais que c'est un tournoi très spécial pour lui, et c'est dommage que nous assistions à son dernier tournoi ici. Honnêtement, je ne veux pas qu'il prenne sa retraite bientôt ou qu'il joue ses derniers tournois." Et il s'en est fallu de peu pour avoir un choc 100% espagnol dès le premier tour. "Si je voulais le jouer ? Non, honnêtement. Quand j'ai vu qu'il y avait 50% de chances que je joue contre Rafa, je me suis dit : 'Non non'."

S'il n'y aura pas de duel entre l'ancienne et la nouvelle génération, cela n'entrave pas la motivation grandissante d'Alcaraz, battu en demi-finales en 2023 face à Novak Djokovic après avoir été victime de crampes. "C'est un tournoi vraiment spécial.  Ce tournoi est l'une des principales raisons pour lesquelles je m'entraîne tous les jours, je veux devenir un meilleur joueur pour pouvoir gagner ce genre de tournois."