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Coco Gauff avant Stephens : "Peu importe l'adversaire..."

Roland-Garros
Publié le par Dorian VUILLET

Le choc de ce dimanche côté Dames était celui opposant Elise Mertens à Cori Gauff. Dans ce huitième de finale de Roland-Garros, l'Américaine, de plus en plus à l'aise sur terre battue, a étouffé la Belge au retour pour s'imposer 6-4, 6-0 en 1h26 et retrouver les quarts de finale à Paris, son deuxième de suite ici. Après une première manche disputée, la très jeune joueuse de 18 ans a dominé de bout en bout la seconde. Plus expérimentée, Cori a l'ambition de soulever son premier Grand Chelem et semble tout à fait en mesure d'atteindre au moins la finale. Elle n'a en tout cas perdu le moindre set jusqu'ici. Ce mardi, elle affronte sa compatriote Sloane Stephens. Un défi de taille face à sa compatriote finaliste en 2018. Après son huitième, la jeune femme originaire d'Atlanta, une grande ville de l'Est des États-Unis, s'est présentée en conférence de presse après la rencontre et elle a été assez bavarde, c'est le moins que l'on puisse dire. Petits extraits.

Mertens avant d'affronter Gauff en 8es de Roland-Garros

 

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"Pour être la meilleure de la classe ? Il faut que je poursuive ma voie..."

Interrogée sur sa récente obtention d'un diplôme, Coco s'est amusée à répondre aux journalistes comme-ci elle était à l'école. "Si je devais me donner une note, je ne me donnerai que des A. On ne joue pas toujours son meilleur tennis en Grands Chelems, mais je m'améliore au fur et à mesure. J'exige beaucoup plus de moi-même pour chaque match. Aujourd'hui, au premier set, par exemple, il y a eu beaucoup de points où j'aurais dû simplement boucler plus facilement. Il y a des balles que je n'aurais pas dû frapper de cette manière. Il faut vraiment que je me fasse confiance et c'est ce qu'il s'est passé dans le deuxième set. Pour être la meilleure de la classe ? Il faut que je poursuive ma voie, que je n'aie pas peur au moment où je réussis moins. Ça, c'est une des grandes leçons de l'année dernière. En quarts de finale, par exemple, j'ai eu peur quand les frappes n'allaient pas où je voulais.", a déclaré avec le sourire la 23e joueuse mondiale.

 

"Chaque jour, peu importe l'adversaire, il y a une chance de l'emporter"

Elle a aussi évoqué les nombreuses éliminations des têtes de série : "Je sais que les favorites de mon côté sont sorties mais, en même temps, quand on parle d'opportunités, cela dépend de la perspective. Chaque jour, peu importe l'adversaire, il y a une chance de l'emporter. Quel que soit le classement, quelle que soit la tête de série, il y a une opportunité. Mais c'est ce que vous donne chaque match, c'est en fait une chance à 50/50, finalement. Quand le match commence, à ce moment-là, les probabilités changent dans une direction ou une autre. C'est la meilleure façon de percevoir le match, on ne peut pas dire : Parce que cette joueuse a perdu, alors j'ai une chance de l’emporter. En se disant cela, on se sape soi-même, parce qu’il faut toujours avoir à l'esprit que l'on a une chance de l'emporter même contre cette joueuse-là.".

Publié le par Dorian VUILLET

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