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Coco Gauff : "Avec la technologie, nous devons évoluer..."

Roland-Garros
Mis à jour le par Alexandre HERCHEUX

Coco Gauff n'y arrive pas contre Iga Swiatek, en particulier à Roland-Garros. Déjà menée 10-1 face à la numéro 1 mondiale avant la demi-finale ce jeudi, l'Américaine a été dépassée pour la troisième année de suite Porte d'Auteuil face à la double tenante du titre, 6-2, 6-4. En grande difficulté, la joueuse de 20 ans n'a pas su garder ses nerfs en début de deuxième manche. Contrariée par une décision de l'arbitre, Gauff n'a pu retenir ses larmes, comme submergée par la frustration mais aussi la déception de ne pas être à la hauteur. En conférence de presse, elle en a pu expliquer ce petit craquage et faire passer un message. "Je pense vraiment qu'en tant que sport, nous devons évoluer, et nous avons la technologie."

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"D'habitude, je ne suis pas trop frustrée par ce genre de décisions, mais..."

"Je pense qu'il s'agissait d'un excès de tout", a expliqué Gauff concernant ses larmes. "Il est évident que je suis en train de perdre le match. Quand vous jouez contre elle, chaque point compte contre n'importe qui, mais surtout contre elle. Je pense que c'était juste un de ces moments, mais je l'ai surmonté. J'ai évidemment gagné ce jeu. D'habitude, je ne suis pas trop frustrée par ce genre de décisions, mais je pense que c'était juste une combinaison de tout ce qui se passait à ce moment-là."

 

"Je pense vraiment qu'en tant que sport, nous devons évoluer, et nous avons la technologie"

Contrariée alors qu'elle voyait une balle out, Gauff s'est étonnée en conférence de presse du manque de modernité du tennis. "Je pense que le tennis est le seul sport où non seulement nous n'avons pas de système de réalité virtuelle, mais où les décisions sont souvent prises par une seule personne. Dans d'autres sports, il y a généralement plusieurs arbitres pour prendre une décision. Je sais que l'US Open a introduit une partie de ce système l'année dernière, je crois. Je sais que nous l'avons utilisé dans nos doubles à un moment donné. Oui, je pense vraiment qu'à ce stade, il est presque ridicule que nous ne l'ayons pas. Je ne parle pas seulement parce que cela m'est arrivé, mais je pense que tous les sports l'ont. De plus, il y a tellement de décisions qui sont prises, et ça craint en tant que joueur de revenir en arrière ou en ligne et de voir que vous aviez complètement raison, et c'est, genre, qu'est-ce que ça vous apporte à ce moment-là ? De plus, dans certaines situations, vous pouvez appeler le superviseur, mais il ne peut pas faire grand-chose de ce point de vue. Je pense vraiment qu'en tant que sport, nous devons évoluer, et nous avons la technologie. Ils le montrent à la télévision, alors je ne comprends pas pourquoi le joueur ne peut pas le voir".

 

"Je j'ai encore une chance de remporter un trophée"

Demi-finaliste en double, avec Katerina Siniakova, Gauff a l'intention de vite basculer sur cet objectif et de ne pas trop garder en tête cette déception. "Je ne pense pas que ce sera long, car j'ai un double demain. J'ai une excellent partenaire et je pense que nous avons de bonnes chances de gagner. Je veux vraiment gagner un chelem en double pour pouvoir, vous savez... Je ne sais pas. Je ne veux pas dire que je vais clore ce chapitre de ma carrière, mais j'ai l'impression qu'une fois que je l'aurai fait, je ne sais pas si je vais continuer à courir après. Je ne dis pas que je ne jouerai plus en double, mais... Je me concentre donc là-dessus. Je ne veux pas laisser -- une chose que j'ai apprise de la finale d'il y a deux ans, c'est que je devais jouer une finale de double le lendemain, et je pense que j'ai laissé la négativité de ma défaite de la veille prendre le dessus dans une autre finale de Grand Chelem. C'est un peu le même scénario : demi-finale, demi-finale. Je veux juste repartir sur des bases saines, faire de mon mieux pour aider mon coéquipier et, probablement, une fois le tournoi terminé, j'y réfléchirai. Mais je vais me rendre amnésique et y penser plus tard parce que j'ai encore une chance de remporter un trophée."

Publié le par Alexandre HERCHEUX

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