Daniil Medvedev : "Maintenant, j'adore jouer en France"
Roland-GarrosDaniil Medvedev est convaincant dans ce Roland-Garros 2022. Après des débuts parfaits, le n°2 a eu le droit à un beau test ce jeudi contre le Serbe Laslo Djere, spécialiste de la terre battue. Arrivé sans grandes ambitions, Daniil, quart de finaliste en 2021, a tout de même un beau coup à jouer dans cette édition. Le Russe s'en est parfaitement sorti dans un beau combat (6-3, 6-4, 6-3) en 2h37. Il joue ce samedi Miomir Kecmanovic vainqueur d'Alexander Bublik en quatre manches pour une place en deuxième semaine.
Daniil Medvedev au 3e tour de Roland-Garros
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"Avec le public français, il y a des hauts et des bas"
En conférence de presse, Daniil a évoqué son lien avec le public français. "En Australie, c'était juste cette année, le public. Sinon, je suis très content d'aller en Australie, de jouer là-bas. On va voir à quoi ressemblera ce tournoi l'année prochaine en Australie. En tout cas, je sais que j'ai fait quelques erreurs aussi. Ce n'est pas juste comme s'il m'avait choisi, et puis, il avait dit : c'est lui, on va être contre lui, contre ce joueur. Et puis pour le public français, il y a des hauts et des bas. Parfois, je me souviens, les 3 premières fois que j'ai perdu à Roland-Garros, c'était contre des Français. Là, c'est de fait difficile. Et je peux vous dire qu'il n'était pas là pour me soutenir. C'est vrai que quand on joue contre un Français à Roland-Garros, c'est l'une des choses les plus dures à faire dans le tennis. Je dirai qu'au début, je n'aimais pas jouer en France, non, ce n’est pas que je n'aimais pas cela, mais je n'avais pas de bons résultats. Maintenant, j'arrive à Bercy, à Marseille, j'étais en quarts de finale à Roland-Garros. J'adore jouer en France. C'est vrai, parfois, il faut un peu de temps pour s'adapter."
Les peurs de Daniil : "Si je voyais une tarentule, j'aurais peut-être la trouille !"
Avec un peu de légèreté, Daniil a évoqué ses peurs. "La peur, c'est l'une des émotions les plus difficiles à vivre dans nos vies. Parce qu'on fait beaucoup d'erreurs, dans nos vies, lorsqu'on a peur de quelque chose. Voilà ce que j'en pense. C'est vrai, je peux avoir un peu peur des araignées. Mais j'avais beaucoup plus peur des araignées quand j'avais 10 ou 12 ans. Quand on grandit, après, on fait face à ses propres craintes. Je n'ai jamais vu de tarentule, en tout cas. Si je voyais une tarentule, j'aurais peut-être la trouille ! En tout cas, je n'ai plus peur des petites araignées. Et oui, la crainte, c'est ce que l'on peut sentir tous les jours au tennis. On a peur de perdre, parfois on a peur de ce que les gens vont penser de soi. Et puis, par exemple, j'étais numéro 1 pendant 2 semaines, numéro 1 mondial, si je ne me trompe pas. Et je n'ai pas peur, si les gens disent : « ce n'était que 2 semaines ». Par contre, je peux avoir peur d'autres choses. En tout cas, quel que soit le sport, plus on est visible, plus on peut faire face à ces situations. J'essaye d'y travailler. Je travaille beaucoup sur cela, pour ne pas avoir peur de quoi que ce soit. Et j'apprends. Si je fais une erreur, je n'ai pas peur de répéter la même erreur, mais j'essaye de ne pas la répéter. Franchement, il n'y a plus grand-chose qui m'effraye dans la vie aujourd'hui."
Publié le par Alexandre HERCHEUX